La valeur personnelle de la Femme

L’exemple de Marie dans l’évangile de Luc

Luc 8, 38-42
38 Et il arriva, comme ils étaient en chemin, qu’Il entra dans un village.
Et une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison.
39 Et elle avait une sœur appelée Marie, qui aussi,
s’étant assise aux pieds de Jésus, écoutait Sa parole ;
40 mais Marthe était distraite par beaucoup de service.
Et étant venue à Jésus, elle dit : Seigneur, ne te soucies-tu pas de ce que ma sœur me laisse toute seule à servir ? Dis-lui donc qu’elle m’aide.
41 Et Jésus, lui répondant, dit : Marthe, Marthe, tu es en souci
et tu te tourmentes de beaucoup de choses,
42 mais il n’est besoin que d’une seule ;
et Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera pas ôtée.

Jésus est invité dans la maison de Béthanie…
Il enseigne les personnes présentes – en principe ce ne sont que des hommes juifs,
selon les coutumes en vigueur à cette époque : les femmes ne participaient pas à l’enseignement. Mais Marie est là, devant Lui,  
assise à Ses pieds à la façon d’un étudiant masculin
au lieu d’être debout et à la porte de la salle, en retrait !
Elle est à la place normale …de tout disciple… masculin !
Marthe, sa sœur vaque aux tâches habituelles des femmes : elle sert !
Elle accepte sa position de femme tandis que Marie prend un rôle considéré comme « masculin ». Pourtant, Jésus comme Marie savent que la loi orale rabbinique empêchait
 les femmes d’étudier la Torah et que la place « correcte » d’une femme était
de servir son mari et ses fils au foyer. Quand Marthe voit
l’attitude audacieuse de Marie, elle exhorte Jésus à lui dire de l’aider…
Le Seigneur a une réelle occasion de remettre les choses à leur place pour les femmes chrétiennes de tous les temps et de corriger l’audace effrontée de Marie… mais Il ne le fit pas !!
Au lieu de cela, Il la laissa demeurer assise à Ses pieds
et refusa de lui dire d’aider Marthe.
Il ne lui rappela pas que le rôle correct d’une femme était de servir les hommes.
 Mais au contraire, Il reconnut en elle,
un individu entièrement capable de faire ses choix !!
Il lui dit :
 » Marthe, Marthe, tu es en souci et tu te tourmentes de beaucoup de choses,
42 mais il n’est besoin que d’une seule ;
et Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera pas ôtée. « 
Par ces mots, Il démasque derrière les traditions religieuses,
des siècles de domination masculine.
– En fait, Il disait :  » il a été dit  » : la place des femmes est au foyer « 
mais Moi Je vous dis  » que la chose la plus importante,
c’est de connaitre la Parole et Marie a choisi la meilleure part !
– Pour le Fils de Dieu, les traditions talmudiques, les positions patriarcales, et les stigmates sociaux des femmes furent annulés une fois pour toutes.
  • – Le choix de Marie d’écouter la Parole était plus important que la Tradition.
  • – Il reconnut que sa valeur personnelle, son intelligence et ses choix rationnels étaient aussi valables que ceux d’un homme.
  • – Il refusa de reconnaitre les traditions juives en sa qualité de Seigneur de la Nouvelle Alliance !

 

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Le discipolat

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1.LE PACTE D’AMOUR

 

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L’Alliance de Dieu (4)

 
Nos paroles  nous lient à Dieu
car, ne l’oublions pas,
notre Alliance avec Lui passe par des Paroles…
 
 
Cette parole est certaine :
Si nous sommes morts avec Lui, nous vivrons aussi avec Lui.
Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec Lui.
Si nous Le renions, Lui aussi nous reniera.
Si nous sommes infidèles, 
 
Il demeure Fidèle, 
 
car Il ne peut se renier Lui-Même.
2 Timothée 12
Si nous sommes infidèles à nos engagements
de paroles dans l’Alliance avec Lui
Lui demeure Fidèle !
Dieu ne change pas d’idée
au gré de nos inconséquences.
Dans Sa Fidélité,
Il accorde Son Pardon,
aussi souvent que nécessaire
à celui qui se repent.
C’est cela les droits de l’Alliance !
Dans Sa Fidélité,
Il discipline Ses Enfants :
Nous recevons
les conséquences de nos inconséquences.
Ce sont les obligations de l’Alliance !
Tout contrat a des clauses :
l’Alliance de Dieu n’échappe pas à ce principe.
droits = promesses de Dieu
obligations = discipline de Dieu
Quand nous sommes disciplinés par Dieu
examinons notre vie
pour la mettre en ordre…
à suivre…
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L’Alliance de Dieu (3)

Nous sommes
le Sel de la terre et  la Lumière du monde
 
Matthieu 5 
PARTENAIRES d’Alliance du Dieu de l’Alliance !
Pour beaucoup, cette Réalité-là ne représente rien
dans la vie quotidienne.
Pourtant, c’est cela, notre Identité en Christ.
C’est aussi cela, la Puissance de Dieu
manifestée sur la terre.
Être AMI de Dieu
être ESCLAVE de DIEU
 
(voir articles précédents)
selon les termes bibliques,
c’est vivre l’Alliance avec Lui
dans les domaines les plus concrets de nos vies.
L’Alliance conclue avec Abraham en est une démonstration.
Nous sommes – par la foi,
établis comme descendants du   » Père des croyants « 
et
Enfants de Dieu.
Nos paroles  nous lient à Dieu
car ne l’oublions pas,
notre Alliance avec Lui passe par des Paroles,
et ce sont nos paroles qui nous jugeront
au Jour du Jugement.
à suivre…
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L’Alliance de Dieu (2)

Quand Dieu établit une Alliance :
1. Il la décide et la conclut Lui-même
2. Il la rend ferme par des ParolesSerment et Promesse
3. Il donne un Signe pour Souvenir et Attestation
 
4. Il en donne les limites dans le temps de l’homme
perpétuelle (un commencement ET une fin)
éternelle (sans limites car en Dieu)
Éternel ! 
 
Ta Parole est établie 
 
à toujours 
 
dans les Cieux ! 
 

Psaume 119, 89

 
 
Quand Dieu dit quelque chose,
 (et Il a toujours quelque chose à dire)
 car Il est le VERBE,
Ses Paroles ne peuvent pas être
annulées ou détruites…
Quand Dieu s’engage
rien ne peut abroger Sa Décision !

Il est Fidèle et Véritable.

 
C’est la raison pour laquelle
nous pouvons croire Ses Paroles,
car elles sont Sources de Vie.
Il attend la même chose de notre part.
– fidélité
– loyauté
– fiabilité
– vérité…
afin que nous soyons réellement
 
le Sel de la terre
 et
la Lumière du monde
Matthieu 5
 
car nous sommes
PARTENAIRES d’Alliance 
avec le Dieu de l’Alliance.
Notez que le Sel,
dans les Écritures,
 représente l’inviolabilité de l’Alliance
et il devait être présenté à Dieu
avec tous les sacrifices
– qui  Lui étaient offerts
marques et symboles de l’Adoration.
 

à suivre…
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L’Alliance de Dieu (1)

Dieu n’entre jamais en relation avec l’homme
sans établir une Alliance.
C’est Son mode de fonctionnement.
Genèse 9
 
 
L’Alliance faite au temps de Noé
est la première Alliance mentionnée dans les Écritures
mais ce n’est pas la première établie…
Quand Dieu établit une Alliance :
1. Il la décide et la conclut Lui-même
2. Il la rend ferme par des ParolesSerment et Promesse
3. Il donne un Signe pour Souvenir et Attestation
 
4. Il en donne les limites dans le temps de l’homme
perpétuelle (un commencement ET une fin)
éternelle (sans limites car en Dieu)
 
 
 
Le Signe de l’Alliance faite avec la terre
et tout être vivant sur la terre
Ce que nous appelons
l’arc-en-ciel,
vu du ciel est un anneau
et tous les aviateurs connaissent cela.
Ce n’est pas non plus anodin si nous appelons
les anneaux de mariage, des alliances !
Ils sont simplement
le SIGNE de l’Alliance conclue
après avoir prononcé des VŒUX
serment et promesse.
Alliance = Paroles d’engagement Signe pour s’en souvenir
à suivre…
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L’Alliance Renouvelée

 

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Le Regard de Jésus-Christ sur la Femme

Le Regard de Dieu sur la Femme

Jésus a exercé son ministère entre les deux Alliances. Il clôtura l’Ancienne en accomplissant toutes ses exigences et Il introduisit la Nouvelle. En tant que Médiateur de la Nouvelle Alliance, Sa Parole est d’une grande importance !

En qualité de Fils Unique de Dieu et fidèle Image du Père (Hébreux 1, 3) Il connaissait la véritable Intention cachée derrière chaque article de la loi donnée à Moïse. Et pourtant, en apparence, pendant Son ministère, Il contredit les interprétations rabbiniques de la loi mosaïque, acceptées jusque là.

– Alors… avant de continuer sur notre sujet, il faut bien comprendre :

Une précision… d’importance

  • – Lorsqu’en français, nous voyons le mot « LOI » dans la Bible, nous devons en
    comprendre la signification – car ce n’est pas toujours le même sens en hébreu ou en grec
  • – La  » Loi de Moïse  » correspond aux lois, décrets et ordonnances donnés au
    Peuple d’Israël et confirmés en Moab (après Horeb) avant l’Entrée dans le Pays de la Promesse : ce sont les Paroles de l’Alliance que Dieu a faite avec Son Peuple terrestre.
  • – Enfin il existe une autre loi qui est la Loi rabbinique, celle dont parle Jésus dans les évangiles. C’est une loi orale, transmise par les rabbins sur l’interprétation des Textes sacrés. Ce que Jésus appellera  » votre tradition «
Jésus dira en Matthieu 15, 3 

Et vous, pourquoi transgressez-vous le Commandement de Dieu à cause de votre tradition ?

et un peu plus loin en Matthieu 15, 6 :

Et vous avez annulé le commandement de Dieu à cause de votre tradition !

Et Il poursuit avec son bien connu :

MAIS MOI, JE VOUS DIS…

ce qui invalidera COMPLÈTEMENT la loi rabbinique dans la Nouvelle Alliance  pour rétablir Celle de Dieu
  • Enfin, la Loi de Dieu, appelée aussi Torah qui signifie enseignement et que nous trouvons abondamment donnée dans le Psaume 119. La Torah, c’est  » l’Écriture «  qui correspond à l’Ancien Testament ou encore l’Ancienne Alliance, puisque Testament et Alliance sont le même mot.

– Nous devons prendre aussi en considération une autre hypothèse :

selon laquelle  » Jésus exerçant son ministère sous la Loi, Ses instructions n’étaient que pour les Juifs et que puisqu’ils avaient refusé Son Offre du Royaume, elle a été retardée jusqu’au Millénium » .

Cette interprétation n’est absolument pas basée sur les Écritures : c’est une interprétation humaine qui remonte à la fin du 19ème siècle.

Christ est venu pour détruire les œuvres de Satan,
pour apporter la Justice et établir le Règne de Dieu :
1 Jean 3, 8 ; Colossiens 1, 13 ; Romains 14 , 17. 
Il a accompli tout cela !!

– Il ne faut pas confondre ces termes

Encore une dernière précision : Lorsque Paul parle de la loi, c’est en tant que principe :  » tu dois, il faut, il n’y a qu’à…  » pour gagner la Faveur de Dieu et il l’oppose à la Grâce où tout est déjà accompli et il n’y a plus rien à faire pour l’homme pour s’approcher de Dieu. Il lui faut croire seulement… C’est le Principe de la Loi (de la règle) opposé au Principe de la Loi de l’Esprit de Vie.

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Chacun des quatre évangiles expriment ouvertement l’attitude de Jésus envers les femmes :

– Il éleva leur statut social en s’associant à elles publiquement.
– Il se servit d’elles pour illustrer des vérités éternelles.
– Il ne les reprit jamais pour violation de tabous religieux ou parce qu’elles outrepassaient les traditions.
– Des femmes le suivaient en qualité de disciples, certaines ayant apparemment laissé leurs familles pour cela.
– Il refusa d’honorer, de suivre, de défendre ou d’accepter beaucoup de lois traditionnelles qui tenaient les femmes en esclavage et pouvaient se résumer ainsi :  » La femme en toutes choses inférieure à l’homme…  » ou encore  » Les Paroles de la Torah devraient être plutôt brûlées que confiées à une femme !  »

Il est dit parfois qu’à l’époque à laquelle Jésus exerça son ministère, le statut social de la femme avait changé et que ses prises de position n’étaient pas aussi radicales qu’on le pense ; mais cette explication n’est pas valable. Les sources disponibles, comme les écrits de Josèphe, Philon, les Manuscrits de la Mer Morte et la Loi orale elle-même soulignent toutes, l’idée répandue de l’infériorité de la femme par rapport à l’homme. Telle était la tendance contemporaine : on n’élevait pas les femmes, au contraire ! De toute évidence, juste avant et après les premiers temps de l’Église, leur position s’aggrava.Nous n’avons aucune raison de croire que les disciples masculins de Jésus avaient une attitude différente, puisqu’ils étaient des Juifs pratiquants ; et pourtant, ils rapportèrent fidèlement et honnêtement les Paroles et les Actions de Jésus envers les femmes – sans préjugés et sans commentaires !

à suivre…

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Bénir, notre première fonction…

La première fonction du Sacrificateur est le Service de Dieu, qui consiste le matin et le soir à offrir à l’Éternel ce qui Lui revient ET de bénir le peuple !

Pierre va nous le rappeler : « …vous êtes un Sacerdoce Royal… » « …bénissant, car vous avez été appelés à cela  afin que vous héritiez de la Bénédiction ! »  1 Pierre 2, 9 & 1 Pierre 3, 9

Nos familles sont toujours le premier lieu d’exercice du Ministère que Dieu nous confie. Apprenons donc à bénir nos familles… selon le modèle qui nous est donné en Nombres 6, 22…

J’étais un jour dans une rencontre pastorale et je retrouvai une femme, connue plusieurs années auparavant. Je savais qu’elle avait traversé un drame dans sa vie : son mari avait disparu brusquement et les recherches depuis près de trois ans, étaient restées infructueuses. Elle-même avait vécu une hospitalisation psychiatrique et « on » lui conseillait de divorcer pour être « libérée de cette situation traumatisante »… car son mari se trouvait tout près de la retraite et les complications administratives s’ajoutaient aux souffrances morales !
J’avais souvent prié pour elle sans savoir ce qu’elle était devenue et voilà qu’elle était là… et nous servait le café ! Nous avons parlé : elle était prête à pardonner à son mari et prête aussi pour entrer dans la guérison du cœur que Dieu voulait pour elle. Nous avons ensuite abordé ensemble la puissance de la Bénédiction en prenant le modèle de Nombres 6, 22. Et cette femme s’est mise à bénir son mari, là où il se trouvait ! Cela a été un vrai combat pour prononcer ces paroles de Bénédiction toutes simples, mais elle a persévéré.

Quelques mois plus tard, je reçois un appel téléphonique : j’apprends alors de sa bouche, que trois semaines après avoir béni quotidiennement son mari,elle avait, par hasard (!) retrouvé dans une poche de vêtement, un numéro de téléphone… Elle a composé ce numéro… et son mari était au bout du fil ! Il attendait cet appel : Dieu avait pendant ce temps-là, travaillé son cœur… La restauration et la « re-construction » de ce couple (et de sa famille) est actuelle et tous deux servent le Seigneur. Gloire à Dieu !

Nous étions « hébergés » dans une église pour notre rencontre de Ministères Itinérants. L’atmosphère était lourde et la marque d’un drame était palpable. C’était la première fois que je me trouvai dans cette église que je ne connaissais pas. Le soir, avant la réunion publique à laquelle nous devions participer, je me suis jointe au groupe d’intercesseurs préparant cette réunion, groupe de quelques femmes pitoyables mais persévérantes en Dieu. Impossible pour moi de prier tellement l’oppression est prégnante et je laisse les autres s’exprimer…

Les prières dont je suis le témoin portent toutes sur des problèmes très graves de santé, plusieurs cancers de jeunes femmes et d’enfants de l’église ! Alors tout s’éclaire pour moi : les hommes, les chefs des famille ne sont plus les protections qu’ils doivent être ! Je dénonce une situation malédiction de paroles (critiques, calomnies etc.) Tout en parlant, je vois ces femmes éclater en pleurs les unes après les autres, et me mettre au courant de la situation actuelle :

  1. des critiques acerbes d’autres chrétiens de leur ville avaient tout détruit ;
  2. le couple pastoral, éclaté depuis quelques semaines, avait quitté l’église et mis leur maison en vente,
  3. la communauté était complètement défaite,
  4. les hommes des familles étaient devenus rétrogrades ou avaient tout abandonné…

Que faire ?
La secrétaire de l’église avait « par hasard » dans son sac,le registre des noms des familles de la communauté. Nous avons alors « saisi », un par un, chaque chef de famille (– qu’il fasse partie de l’église ou non !) avec sa famille, dans la Bénédiction Sacerdotale…

Nous n’avons pas prié de façon traditionnelle, en mendiant quelque soulagement à Dieu, mais nous avons proclamé la Bénédiction de Dieu sur eux, en tant que sacrificateurs de l’Éternel. La réunion a démarré ce soir-là avec beaucoup de retard et a été glorieuse.

Plusieurs mois plus tard, je rencontre l’une de ces femmes qui me témoigne :

  1. le couple pastoral avait été restauré et rétabli dans le ministère puissant que Dieu leur avait confié,
  2. l’église s’était tellement multipliée qu’elle avait dû changer de local et
  3. la Bénédiction de Dieu reposait sur les familles de façon spéciale et remarquable…

Dieu a dit : « Moi, Je les bénirai ! »

Ce que Sa Bouche dit, Sa Main l’accomplit !!

Bénissez les hommes de vos familles ! Ce sont les chefs et dans le Nouveau Testament, le mot pour chef, veut dire « tête, premier » et non « maître ou patron »…

Selon l’Ordre de Dieu, le chef ou la tête de la femme, c’est l’homme. Lorsque la tête va bien, tout le corps est dans le bien-être. Pourquoi cela ? Parce que c’est un type de Christ et l’Église et l’Apôtre Paul va dire :

« ce Mystère est grand ! »

« …le mari est le chef (kephale = tête) de la femme, le Christ est le Chef la Tête de l’Église qui est son Corps, et dont Il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi le sont à leur mari en toutes choses. » Éphésiens 5, 22-24

Si la tête est en bonne santé, tout le corps s’en ressent : c’est une évidence ! L’Onction repose sur la Tête et Elle coule ensuite sur tout le Corps… Si l’homme est à sa place, celle que Dieu veut pour lui dans son foyer, le corps – (la femme et les enfants) – bénéficiera de la Bénédiction qui repose sur lui. Si l’Homme est béni, sa Famille l’est aussi !

Le premier fruit de la Bénédiction, c’est la Repentance, c’est-à-dire la capacité de voir les choses comme Dieu les voit et de recevoir ensuite, de la même façon, Ses solutions – en vue d’une pleine Restauration.
Comprenez combien la Bénédiction des chefs de famille est primordiale ! Un homme qui est béni devient lui-même Bénédiction !!!

C’est lui qui est pré-éminent dans l’ordre de Dieu.
Parents, bénissez vos fils, futurs chefs – têtes – de leur foyer !Beaux-parents, bénissez vos gendres et vous constaterez le bonheur de vos filles !
Ne le faites pas comme une recette : ce serait une insulte envers Dieu, mais comme un privilège qui vous est donné en tant que génération précédente, « les Pères » dont parle l’Apôtre Jean, transmettant la Bénédiction même de Dieu !

Considérez l’attitude d’Isaac avec ses fils et la valeur de sa Bénédiction paternelle, qu’il transmet de la part de son Dieu !
L’Occident en a perdu le sens – tout comme il a perdu le sens de l’Alliance ! Dieu n’a pourtant pas changé ! Il est le Même, Il Se nomme le Dieu de l’Alliance, le Dieu de Toutes Bénédictions !!

Il est dit dans la Parole qu’Adam a transgressé l’Alliance… Cela n’est pas dit d’Ève. A la Création, Dieu » le » créa, Il fit Alliance avec l’Homme – mais il est dit qu’Il » les » bénit ! L’Alliance et la Bénédiction ne sont pas séparables. La vie d’Alliance nous permet d’être ces Sacrificateurs qui peuvent s’ acquitter de leur Tâche première, bénir le peuple !

Attention !
Si je ne vis pas cette Vie d’Alliance avec mon Dieu – et par voie de conséquence avec mes frères,je suis dans l’incapacité totale de bénir, même lorsque je prononce des Paroles de Bénédiction… Je vais maudire – ou médire… ce qui apportera la mort et non la Vie !

Intercesseurs, bénissez les hommes de votre pays !

La Famille est la cellule de base de la société, telle que Dieu l’a voulue. Les pères, dans l’ordre de Dieu, ont une importance toute particulière pour donner leur identité aux enfants et les faire grandir en les « détachant » de leur mère. Dieu se nomme « le Père de toutes les familles de la terre » et c’est effectivement Lui qui nous donne notre identité d’Enfant du Père, nous séparant de nos structures ecclésiales « maternelles » afin de devenir des Fils accomplis, à son Image, selon Sa ressemblance.

En bénissant – de la part de Dieu – les hommes de notre pays, spécialement ceux qui sont « haut-placés », nous permettons à ces hommes de prendre la place pour laquelle ils sont venus au monde. Ils remplissent alors le Propos de Dieu dans leur vie, ce pourquoi ils sont nés dans cette génération et dans ce lieu – qu’ils en soient conscients ou non. Cf. Cyrus ou Nebuchadnezzar, par exemple…
Nous sommes faits à l’image de Dieu ! Dieu a crée le monde par Sa Parole et nous… nous jugerions notre parole inutile ou impuissante alors que nous sommes mandatés par le Dieu des Cieux pour Bénir ???
« Ouvre ta bouche toute grande et Je la remplirai… »

La Bénédiction Sacerdotale, dite d’Aaron est un modèle de Bénédiction,

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Le Palais de mon Père

 

Allez-vous saisir cette occasion unique qui vous tend les bras ? Peu nombreux sont ceux qui se rendent compte qu’ils ont le privilège de pouvoir vivre dès aujourd’hui dans un palais !

Il ne s’agit pas de n’importe quel palais, mais du palais le plus prestigieux qui soit dans l’univers entier :

LE TEMPLE DE DIEU !

Si nous parvenions à prendre conscience de cette offre qui nous est faite, nous aurions une attitude bien différente, une attitude empreinte d’humilité pour méditer sur la valeur du privilège que nous avons d’avoir ainsi accès au Palais de Dieu. Cette attitude nous pousserait aussi à enseigner à notre famille comment vivre dans ce cadre merveilleux qui nous est offert.

Paul savait cela et lisons comment il éveillait l’attention de Timothée à ce sujet :

 » Cette parole est certaine : si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une belle activité. Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, sensé, sociable, hospitalier, apte à l’enseignement, qu’il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais conciliant, pacifique, désintéressé ; qu’il dirige bien sa propre maison et qu’il tienne ses enfants dans la soumission, avec une parfaite dignité. Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit pas nouveau converti, de peur qu’enflé d’orgueil, il ne tombe sous le jugement du diable.Il faut aussi qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans le discrédit et dans les pièges du diable.

Les diacres pareillement doivent être respectables, éloignés de la duplicité, des excès de vin et des gains honteux ; qu’ils conservent le mystère de la foi dans une conscience pure. Qu’on les mette d’abord à l’épreuve, et qu’ils exercent ensuite le diaconat, s’ils sont sans reproche  ! Que les femmes de même soient respectables, non médisantes, sobres, fidèles en toute chose ! Les diacres doivent être maris d’une seule femme et bien diriger leurs enfants et leurs propres maisons. Car ceux qui ont bien exercé le diaconat s’acquièrent un rang honorable et une grande assurance dans la foi en Jésus Christ. Je t’écris ceci, avec l’espoir d’aller bientôt chez toi ; mais si je tarde, tu sauras comment il faut se conduire dans la Maison de Dieu,  qui est l’Église du Dieu vivant, la Colonne et l’Appui de la Vérité. » Timothée 3, 1-15

Si nous voulons aussi être des invités de Dieu dans Son Palais, voilà notre exemple à suivre ; les diacres, les évêques, Paul et surtout le Seigneur Jésus sont autant d’exemples pour garantir notre réussite. Pour pouvoir vivre dans ce Palais de Dieu, il faut que nous acceptions de nous soumettre aux règles que Dieu y a instaurées.

Suivre ce code de conduite revient à être  ce que la Bible a convenu d’appeler chrétien.

Nous devons tout mettre en œuvre pour remplir nos vies d’actions reflétant notre appartenance à la chrétienté et cela se réalisera quand nous vivrons de toute Parole qui sort de la Bouche de Dieu !

Si nous vivons effectivement ainsi, nous serons de véritables témoins de Dieu dans le monde et notre entourage connaîtra par notre manière de vivre que nous appartenons à la Maison de Dieu. Mais notre appartenance au Peuple de Dieu représente beaucoup plus que cela !

Connaître la Maison dans laquelle nous vivons…

Pour garder l’espoir de vivre dans le Palais de Dieu, au milieu de la famille divine, il faut que nous devenions et demeurions des serviteurs et des fils utiles aux Yeux de Dieu. Pour pouvoir nous rendre utiles, une des premières choses à faire est d’acquérir une bonne connaissance de cette Maison dans laquelle nous vivons, cette Maison qui je vous le rappelle est le Temple ou Palais de Dieu.

Il faut aussi connaître le caractère du Maître des Lieux et savoir comment s’y adapter. Nous verrons dans une autre méditation qu’une bonne méthode pour y arriver est de mettre en son cœur les dix commandements de notre Créateur.

Mais commençons tout d’abord par visiter ce merveilleux Palais dont les portes s’ouvrent devant nous et suivons les traces de notre Seigneur Jésus Christ :

 » C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, JÉSUS, qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme le fut Moïse dans toute Sa Maison. Car il a été jugé d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une Maison a plus d’honneur que la Maison elle-même… Christ est fidèle dans toute la maison de Dieu comme FILS sur Sa Maison ;   ET SA MAISON, C’EST NOUS… » Hébreux 3, 1-3 et 6

Pour mieux comprendre comment est la Maison de Dieu, nous allons remonter dans le temps et examiner le Tabernacle qui en est une sorte de préfiguration. Le Tabernacle fut construit sous la conduite de Moïse et il est brièvement décrit par l’auteur de Hébreux :

 » La première Alliance avait donc des ordonnances relatives au culte, et un sanctuaire terrestre. En effet, un Tabernacle fut construit. Dans la partie antérieure, appelée le Lieu Saint, étaient le Chandelier, la Table et les Pains de proposition. Derrière le second Voile se trouvait la partie du Tabernacle appelée le Saint des Saints, renfermant l’Autel d’Or pour les Parfums, et l’Arche de l’Alliance, entièrement recouverte d’or. Il y avait dans l’arche un Vase d’Or contenant la Manne, la Verge d’Aaron, qui avait fleuri, et les Tables de l’Alliance. Au-dessus de l’Arche étaient les Chérubins de la  Gloire, couvrant de leur ombre le Propitiatoire. Ce n’est pas le moment de parler en détail là-dessus. Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du Tabernacle ; et dans la seconde le Souverain Sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple. Le Saint-Esprit montrait par là  que le chemin du Lieu très Saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier Tabernacle subsistait.C’EST UN SYMBOLE POUR LE TEMPS PRÉSENT.Il signifie que les dons et sacrifices présentés ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte ; ils étaient avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation. » Hébreux 9, 1-10

Ce Tabernacle décrit brièvement par Paul n’est pas le Temple mais il a toutefois été construit d’après le Modèle que l’Éternel a montré à Moïse. Le Tabernacle a aussi été fait à partir de matières très nobles. De plus, tous les matériaux utilisés ont été offerts de bon cœur par l’assemblée de l’Éternel.

Lisons cela en Exode 25, 1-9 : » L’Éternel parla à Moïse et dit : Parle aux enfants d’Israël ! Qu’ils prélèvent une offrande pour Moi ! Vous prélèverez cette offrande  de la part de tout homme au cœur généreux. Voici l’offrande que vous prélèverez de leur part : de l’or, de l’argent et du bronze ; des étoffes violettes, pourpres et cramoisies, du fin lin et du poil de chèvre ; des peaux de béliers teintes en rouge et des peaux de dauphins ; du bois d’acacia; de l’huile pour le candélabre, des aromates pour l’huile d’onction et pour le parfum aromatique ; des pierres d’onyx et d’autres pierres pour la garniture de l’éphod et du pectoral. Ils Me feront un sanctuaire et Je demeurerai au milieu d’eux. Vous exécuterez tout selon le Modèle du Tabernacle et selon le Modèle de tous ses ustensiles que Je te montrerai.« 

Vous pourrez vérifier vous-mêmes que le peuple d’Israël offre trop par rapport à ce qui est nécessaire. Il y a maintenant un autre point essentiel dont nous devons prendre conscience !

Le Tabernacle n’est pas construit  suivant le goût et les idées des hommes d’Israël, mais il l’est conformément au Plan de l’Éternel !

Ceci nous est confirmé à la fin du livre de l’Exode:  » Moïse fit tout ce que l’Éternel lui avait ordonné. Le premier mois de la seconde année, le premier du mois, le Tabernacle fut dressé. Moïse dressa le Tabernacle ; il en mit les socles, plaça les planches, mit les traverses et dressa les colonnes. Il étendit la tente sur le Tabernacle et plaça la Couverture de la Tente par-dessus, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. Il prit le Témoignage et le mit dans l’Arche ; il plaça les barres à l’Arche et mit le Propitiatoire au-dessus de l’Arche. Il apporta l’Arche dans le Tabernacle ; il plaça le Voile qui sert de Rideau et il en couvrit l’Arche du Témoignage, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. Il mit la table dans la Tente de la Rencontre, au côté nord du Tabernacle, en dehors du Voile ; Il y disposa en ordre les Pains, devant l’Éternel, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. Il plaça le chandelier dans la tente de la Rencontre, en face de la Table, au côté sud du Tabernacle ; et il en arrangea les Lampes, devant l’Éternel, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. Il plaça l’Autel d’or dans la Tente de la Rencontre, devant le Voile, et il y fit brûler le Parfum aromatique, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. Il plaça le Rideau à l’entrée du Tabernacle. Il plaça l’Autel des Holocaustes à l’entrée du Tabernacle, de la Tente de la Rencontre, et il y offrit l’holocauste et l’offrande, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. Il plaça la Cuve entre la Tente de la Rencontre et l’Autel et il y mit de l’eau pour les ablutions ; Moïse, Aaron et ses fils s’y lavèrent les mains et les pieds ; lorsqu’ils entraient dans la Tente et qu’ils s’approchaient de l’Autel, ils se lavaient, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. Il dressa le parvis autour du Tabernacle et de l’Autel et mit le Rideau à la Porte du Parvis. Ce fut ainsi que Moïse acheva l’ouvrage. »  Exode 40, 16-33

Sept fois il nous est dit que Moïse a agi comme l’Éternel lui avait ordonné. Et observons au passage que Moïse a pu ainsi achever TOUT l’ouvrage pour la deuxième Fête de la Pâque du peuple d’Israël, car
Il était prêt !

Moïse a pris soin de connaître la Maison de Dieu et il ne s’est pas lassé de garder cette connaissance puisque, comme nous avons lu plus haut, il est demeuré fidèle dans toute la Maison de Dieu.

C’est donc dans ce Tabernacle qu’a résidé la Gloire de l’Éternel dès le début de la deuxième année du séjour d’Israël dans le désert. A cette occasion de la Fête des Pains sans levain, l’Éternel acceptait de revenir dans le camp d’Israël qu’il avait quitté depuis les événements du Veau d’Or. L’Éternel entretemps avait séjourné en dehors  du camp pour ne pas consumer les enfants d’Israël.

Ne peut-on pas rapprocher cela avec la déchirure du Voile du Temple de Jérusalem au moment de la mort de notre Sauveur, qui a également eu lieu au seuil de la Fête des Pains sans Levain?

Lisons à ce sujet les passages suivant dans le livre de la Nouvelle Alliance :  » Il était déjà la sixième heure environ, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit et le Voile du Temple se déchira par le milieu. Jésus s’écria d’une voix forte :  Père, Je remets Mon esprit entre Tes Mains. Et, en disant ces paroles, Il expira. » Luc 23, 44-46

 » Cette espérance, nous l’avons comme une ancre solide et ferme, pour notre âme ; elle pénètre au-delà du Voile, là où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, devenu Souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédek. » Hébreux 6, 19-20

Le Tabernacle dont nous avons parlé jusqu’à présent n’a pas été un domicile fixe de l’Éternel. En effet, il a été déplacé pendant 39 ans dans le désert, puis on lui a fait traverser le Jourdain après quoi on lui a fait parcourir la Terre Sainte pendant environ quatre siècles.

LE TEMPLE DE JÉRUSALEM

Longtemps après la construction de ce Tabernacle, David est oint roi sur tout Israël. Mais il ne reçoit pas l’autorisation de construire un Temple pour Dieu. Ce sera l’œuvre de son fils Salomon. David met néanmoins tout en œuvre pour préparer les matières premières nécessaires pour cette construction.

Là encore, comme pour le Tabernacle, nous devons constater que toutes les matières premières devant intervenir dans la construction du temple viennent d’offrandes volontaires faites par des hommes au cœur bien disposé !

Vérifions-le ensemble en lisant le passage qui suit :  » Le roi David dit à toute l’assemblée : Mon fils Salomon, le seul que Dieu ait choisi, est jeune et délicat, et l’ouvrage est considérable, car cet édifice n’est pas pour un homme mais pour l’Éternel Dieu. J’ai mis toutes mes forces à préparer pour la Maison de mon Dieu de l’or pour ce qui doit être de l’or, de l’argent pour ce qui doit être de l’argent, du bronze pour ce qui doit être de bronze, du fer pour ce qui doit être de fer, et du bois pour ce qui doit être de bois, des pierres d’onyx et des pierres à enchâsser, des pierres brillantes et de diverses couleurs, toutes sortes de pierres précieuses et du marbre blanc en quantité. De plus, dans mon attachement pour la Maison de Dieu, je donne à la Maison de mon Dieu l’or et l’argent que je possède en propre, par-dessus tout ce que j’ai préparé pour le Lieu-saint : trois mille talents d’or, d’or d’Ophir, et sept mille talents d’argent épuré, pour en revêtir les parois des bâtiments. Pour l’or de ce qui doit être d’or, et pour l’argent de ce qui doit être d’argent, ainsi que pour tous les travaux qu’exécuteront les ouvriers. Qui se porte volontaire aujourd’hui pour s’engager envers l’Éternel ? Les chefs de familles, les chefs de tribus d’Israël, les chefs de milliers et de centaines, et même les chefs de travaux du roi se portèrent volontaires. Ils donnèrent pour le service de la Maison de Dieu 5000 talents d’or, 10 000 dariques, 10 000 talents d’argent, 18 000 talents de bronze et 100 000 talents de fer. Ils remirent aussi entre les mains de Yehiel, le Guerchonite, ce qui se trouva comme pierres pour le Trésor de la Maison de l’Éternel. Le peuple se réjouit de leurs offrandes volontaires, car c’était avec un cœur sans partage qu’ils s’étaient portés volontaires pour l’Éternel ; et le roi David en eut aussi une grande joie. David bénit l’Éternel en présence de toute l’assemblée. David dit : Béni sois-tu, d’éternité en éternité, Éternel, Dieu de notre père Israël ! A Toi, Éternel, la grandeur, la puissance et la splendeur, l’éternité et l’éclat, car tout ce qui est au ciel et sur la terre est à Toi, Éternel, ainsi que le règne, Toi qui t’élèves souverainement au-dessus de tout ! C’est de Toi que viennent la richesse et la gloire,

c’est Toi qui domines sur tout, c’est dans Ta Main que sont la force et la puissance, et c’est Ta Main qui a le pouvoir de tout agrandir et de tout affermir. Maintenant, notre Dieu, nous Te célébrons et nous louons la splendeur de Ton nom. Car qui suis-je et qui est mon peuple, que nous soyons capables de faire de pareilles offrandes volontaires ? Tout vient de Toi et c’est de Ta Main que vient ce que nous Te donnons ! Nous sommes devant Toi des étrangers et des résidents temporaires, comme tous nos pères ; nos jours sur la terre sont comme l’ombre et il n’y a point d’espérance. Éternel, notre Dieu, c’est de Ta Main que vient toute cette abondance de biens  que nous avons préparée pour Te bâtir une Maison,  à Toi, à Ton Saint Nom.  Tout t’appartient ! Je sais, ô mon Dieu, que Tu sondes le cœur et que Tu aimes la droiture ; aussi je t’ai fait toutes ces offrandes volontaires dans la droiture de mon cœur et j’ai vu maintenant avec joie Ton peuple qui se trouve ici T’offrir volontairement ses dons. Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, nos pères, garde pour toujours dans le cœur de Ton peuple ces dispositions de pensée et affermis son cœur en Toi. Donne à mon fils Salomon un cœur sans partage pour qu’il garde Tes Commandements, Tes Préceptes et Tes Prescriptions, afin qu’il les mette tous en pratique et qu’il bâtisse l’édifice pour lequel j’ai fait des préparatifs.  » I Chroniques 29, 1-19 

David, en faisant cette prière à Dieu, sait pour sa part que tout ce que les hommes offrent à leur Créateur appartient à Dieu de toute façon !

Salomon, tout comme Moïse, ne va pas construire ce Temple selon ses conceptions et ses goûts :

TOUT A ÉTÉ FAIT SUIVANT LES PLANS DE DIEU !

Lisons pour nous en convaincre le verset 19 du chapitre 28 du premier livre des Chroniques :

 » C’est par un écrit de Sa Main,  dit David,  que l’Éternel m’a donné de comprendre tout cela,  tout ce qu’il faut faire selon le Modèle. »

Nous venons de parler du premier Temple qui a été détruit par les armées de Babylone sous le règne du roi Nebuchadnezzar. Il faudra attendre la chute de Babylone et l’avènement de Cyrus pour que soit donné l’ordre de reconstruire ce qui sera le second Temple.

Encore cette fois-ci, vous pouvez vérifier vous-mêmes dans le livre d’Esdras que cela se fera encore avec des dons volontaires faits de bon cœur par le peuple et pas Cyrus. 

Ce Temple est reconstruit non pas d’après les plans de Cyrus mais d’après des instructions très précises que l’Éternel donne à Cyrus. Encore une fois, notre Créateur laisse chacun libre de participer à la construction de Son œuvre, Dieu n’impose rien. Mais si nous décidons d’emboîter le pas, c’est pour agir selon Sa Volonté.

L’histoire nous apprend que ce deuxième Temple fut détruit à son tour par les armées Romaines en l’an 70 de notre ère. Une question importante se pose donc :

Où est donc la Résidence de l’Éternel aujourd’hui ?

L’ÉGLISE DE DIEU

L’histoire nous apprend que ce deuxième Temple fut détruit à son tour par les armées Romaines en l’an 70 de notre ère. Une question importante se pose donc :

Où est donc la Résidence de l’Éternel aujourd’hui?

Nous en arrivons donc à la Maison de Dieu à notre époque ! Il faut que nous la découvrions pour pouvoir honorer notre Créateur comme il le souhaite. La Parole de notre Créateur va nous aider en nous éclairant sur notre sentier afin de ne pas nous égarer.

En effet, Jésus nous fait une promesse inouïe en Jean 14, au verset 23 :  » Jésus lui répondit : Si quelqu’un M’aime, il gardera Ma Parole, et Mon Père l’aimera ; Nous viendrons vers lui et Nous ferons notre Demeure chez lui. « 

Un peu plus avant dans le même chapitre, au verset 15, Jésus explique ce qu’il suffit de faire pour l’aimer : » Si vous M’aimez, vous garderez Mes Commandements ! »

La réponse est des plus claires, Dieu et son Fils ont élu leur résidence chez ceux-là qui aiment le Christ! Tout cela a été rendu possible grâce au don du Saint-Esprit :

 » Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? « 1 Corinthiens 3, 16

Mais ce Temple dont nous parle Paul est toujours en construction et comme auparavant, cette construction se fait en respectant les mêmes règles de base énoncées par l’Éternel :

Nous devons nous offrir de bon cœur pour faire partie de cette construction :  » Ne livrez pas vos membres au péché, comme armes pour l’injustice ; mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme des vivants revenus de la mort, et offrez à Dieu vos membres, comme armes pour la justice.  » Romains 6, 13

La construction ne doit pas se faire selon nos idées particulières dont on trouve un avant-goût amer avec les élucubrations de plus de 1500 sectes chrétiennes. Bien au contraire, cette demeure doit se construire selon les plans précis de Dieu exécutés par le Christ.

D’ailleurs ceci constitue une grande différence d’avec tout ce qui a existé auparavant: les constructeurs ne seront plus des hommes charnels seulement, le Fils de Dieu en personne se chargera de mener cette construction à bien.

 » Rejetez donc toute méchanceté et toute fraude, l’hypocrisie, l’envie et toute médisance ; désirez comme des enfants nouveau-nés le lait non frelaté de la Parole, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon. Approchez-vous donc de Lui, Pierre Vivante, rejetée par les hommes mais choisie et précieuse devant Dieu, et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une Maison spirituelle, un saint Sacerdoce, en vue d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu  par Jésus-Christ. » 1 Pierre 2, 1-5

Malheureusement l’Église de Dieu s’est engraissée et son cœur s’est enflé au point d’oublier l’Éternel :  » Lorsque tu mangeras et te rassasieras, tu béniras l’Éternel, ton Dieu, pour le bon pays qu’il t’a donné. Garde-toi d’oublier l’Éternel, ton Dieu, au point de ne pas observer ses commandements, ses ordonnances et ses prescriptions que je te donne aujourd’hui. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, lorsque tu bâtiras et habiteras de belles maisons, lorsque ton gros et ton menu bétail se multiplieront, que l’argent et l’or se multiplieront pour toi et que tout ce qui est à toi se multipliera, prends garde, de peur que ton cœur ne s’élève et que tu n’oublies l’Éternel, ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. » Deutéronome 8, 10-14

L’Église de Dieu n’a pas tenu compte de cet avertissement et elle a suivi le même chemin que ses ancêtres d’adoption, le chemin de l’apostasie. Les mêmes causes produisent les mêmes effets !

L’Église de Dieu sera à son tour détruite tout comme les deux temples qui l’ont précédée ! 

Lisons cette prophétie écrite noire sur blanc dans le livre du prophète Daniel :  » Elle (NDLR : la petite corne) s’éleva jusqu’à l’armée des cieux, fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les piétina. Elle s’éleva jusqu’au Chef de l’armée, le sacrifice perpétuel lui fut retiré, et le lieu de son sanctuaire fut rejeté. L’armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du crime… Comprends, fils de l’homme, car la vision est pour le temps de la fin… A la fin de leur règne, lorsque les pécheurs seront consumés, il s’élèvera un roi impudent et artificieux. Sa puissance s’affermira, mais non par sa propre force ; il fera d’incroyables destructions, réussira dans ses entreprises et détruira les puissants et le peuple des saints (ndlr: alias une partie de l’armée des cieux ou l’Église avec ses péchés). » Daniel 8, 10-24 

Paul nous avertit aussi implicitement de cette destruction et il confirme que le destructeur ira ensuite à sa fin :  » Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira. » 1 Corinthiens 3, 17

Jésus-Christ, le Bâtisseur exemplaire !

Jésus, notre Sauveur symbolisé par la gerbe d’orge agitée au lendemain du sabbat situé dans les sept jours des pains sans levain, au moment de la Pâque, est la tête constructrice de l’Église de Dieu. En tant que tel, il est pour nous un exemple à suivre.

Tout d’abord, il s’est offert en sacrifice à Dieu de bon cœur :

 » C’est ici Mon Commandement,  aimez-vous les uns les autres,  comme Je vous ai aimés.  Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis… Père, l’heure est venue, glorifie ton fils afin que ton fils te glorifie !  » Jean 15, 12-13 et 17, 1

Ensuite, le Christ a agi non pas selon ses envies mais au contraire selon la Volonté de Son Père :

 » Père ! Si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que Ma volonté ne se fasse pas, mais la Tienne. »Luc 22, 42

La Nouvelle Jérusalem

Malgré les apparences suite à ce que nous venons de lire, l’Église, tout comme le Christ, ne sera pas vaincue par la puissance de la mort.

Alors poursuivons l’histoire de l’Église en observant qu’il faut la rapprocher plus de celle du Tabernacle de l’Éternel que de celle des Temples qui se sont succédé. En effet, la caractéristique essentielle du Tabernacle a été sa mobilité à travers le désert et pendant les quelque 400 premières années de vie d’Israël sur la terre Promise.

Il en est de même de l’Église qui n’a pas non plus de lieu fixe puisqu’elle est composée principalement de voyageurs comme nous le confirme Pierre dans sa première épître :  » Bien-aimés, je vous exhorte, COMME ÉTRANGERS ET VOYAGEURS SUR LA TERRE,à vous abstenir de convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. » 1 Pierre 2, 11

Vous pourrez vous convaincre davantage de ce caractère mobile et voyageur de l’Église en lisant le chapitre 11 de l’épître de Paul aux Hébreux. Pour le moment, l’Eglise est dans le désert de l’humanité, à la manière d’Israël dans celui du Sinaï. Bientôt, elle aura le privilège d’entrer dans ce que le livre de la Révélation appelle le millénium (promis) et cette période sera utilisée pour purifier la terre entière tout comme les armées d’Israël auraient dû le faire en Terre Promise sous la conduite de l’Eternel depuis son Tabernacle.

Pendant le millénium, le peuple des croyants sera comme Abraham : » Car il attendait la Cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’Architecte. » Hébreux 11, 10

Le peuple des croyants attend La Nouvelle Jérusalem !

C’est la vraie demeure de Dieu préfigurée par le Temple de Jérusalem sous le règne de Salomon. Il ne s’agit plus cette fois d’un lieu de résidence mais d’une demeure permanente. La Nouvelle Jérusalem est la dernière demeure dont nous parle la Bible, elle est le chef d’œuvre que DIEU CONSTRUIT LUI-MÊME ACTUELLEMENT !

Cette cité a été entièrement conçue par Dieu. Mais Dieu ne la fera pas descendre du ciel avant une purification complète de la terre, car Dieu ne peut pas se tenir en présence du péché. C’est pour cette raison que Pierre nous fait encore découvrir ce qui suit dans sa deuxième épitre :

 » Le Jour du Seigneur viendra comme un voleur. En ce jour-là, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront et la terre, avec les œuvres qu’elle renferme, sera consumée. Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes ! Attendez et hâtez l’Avènement du Jour de Dieu, où les cieux enflammés se dissoudront et où les éléments embrasés se fondront. Mais nous, nous attendons selon Sa  Promesse de Nouveaux Cieux et une Nouvelle Terre où la justice habitera. » 2 Pierre 3, 10-13

Cette purification commencera pendant le Règne du Christ et sera complétée à la venue du Tabernacle de Dieu avec les hommes :

«  Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu et la mer n’était plus.Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem ! prête comme une épouse qui  s’est parée pour son époux.J’entendis du trône une forte voix qui disait :Voici le Tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, ils seront Son Peuple,et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux,la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur,car les premières choses ont disparu. » Apocalypse 21, 1-4

Et un peu plus loin, Jean nous écrit : « Je n’y vis pas de temple, car le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son Temple, ainsi que l’Agneau. » Apocalypse 21, 22

Accompagnons Jean dans sa visite de cette ville prestigieuse et admirons sa beauté :  » Il me montra le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau…..La nuit ne sera plus, et ils (NDLR : les serviteurs) n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régnèrent aux siècles des siècles. » Apocalypse 22, 1 et 5

 ATTENTION, CES PAROLES SONT VÉRITABLES Apocalypse 22, 6 

Si comme l’arbre de vie, nous portons aussi les fruits de l’Esprit en permanence, si nous persévérons, alors deviendrons-nous peut-être les colonnes dans ce temple vivant de la nouvelle Jérusalem, ce qui revient à dire les colonnes de Dieu lui-même !

 » Du vainqueur, Je (NDLR: Jésus) ferai une Colonne dans le Temple de Mon Dieu et il n’en sortira plus. J’écrirai sur lui le Nom de Mon Dieu et celui de la Ville de Mon Dieu, la Nouvelle Jérusalem qui descend du Ciel d’auprès de Mon Dieu, ainsi que mon nom nouveau.  » Apocalypse 3, 12

Commencez-vous à découvrir le véritable caractère de notre Dieu. Il nous révèle ce qu’il est en train de préparer pour nous. Une préparation de Dieu n’est en rien comparable avec quoi que ce soit que l’humanité ait pu vivre jusqu’à présent. Tout cela a été annoncé d’avance et est en quelque sorte prouvé.

Notre Grand Créateur ne nous attire pas vers l’inconnu ; au contraire,  Il nous guide vers une Ville de Lumière,  une Ville où Dieu sera la Lumière.

Voulez-vous assister à l’aurore de cette Ville de Lumière ?

Si la réponse est oui,  alors Dieu a mis en place pour vous un Témoignage  qui vous guidera tout au long du chemin. Ce Témoignage fait partie perpétuellement de la Demeure de Dieu ! Si vous gardez précieusement ce Témoignage,  vous serez une partie de la Maison de Dieu.  CE Témoignage, CE SONT LES DIX COMMANDEMENTS !

Lisons ce qu’Ésaïe prophétise au sujet de notre époque : « Conserve ce témoignage (NDLR: c’est l’Éternel qui s’exprime), scelle cette révélation parmi Mes disciples.  J’espère en l’Éternel qui cache Sa Face à la Maison de Jacob ; je place en Lui ma confiance. Me voici avec les enfants que l’Éternel m’a donnés, nous servons de signes et de présages en Israël  de la part de l’Eternel des Armées qui demeure sur la Montagne de Sion. Si l’on vous dit : consultez ceux qui évoquent les mortset ceux qui prédisent l’avenir, qui chuchotent et marmonnent. Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu  et s’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? A LA LOI ET AU TÉMOIGNAGE ! Si l’on ne parle pas ainsi, c’est qu’il n’y aura point d’aurore pour le peuple. Il traversera le pays accablé et affamé ; et quand il aura faim, il arrivera qu’il s’irritera, maudira son roi et son Dieu, il se tournera vers le haut. Puis il regardera vers la terre, et voici la détresse, l’obscurité et de sombres angoisses : il sera repoussé dans d’épaisses ténèbres. » Ésaïe 8, 17-22

Le peuple de notre Créateur a recours à deux appuis qui sont :

LA LOI ET LE TÉMOIGNAGE

Recherchons dans la Bible la signification du témoignage qui nous intéresse plus particulièrement maintenant. Commençons par l’époque où Moïse reçoit de l’Éternel les dix commandements écrits sur les deux tables de pierre. Moïse séjourne quarante jours sur le mont Sinaï et il y reçoit de nombreuses instructions de la part de l’Éternel, notamment celle que nous allons lire dans le livre de l’Exode au chapitre 25, au verset 16 :  » Tu mettras dans l’Arche le Témoignage que Je te donnerai. »

Le Témoignage se trouve donc dans l’Arche située elle-même dans le Tabernacle. Pour en savoir plus au sujet de ce fameux Témoignage, reportons-nous au livre du Deutéronome :  » En ce temps-là, l’Éternel me dit : Taille deux tables de pierre comme les premières et monte vers Moi sur la Montagne ; tu feras aussi une Arche de bois. J’écrirai sur ces Tables les Paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées, et tu les mettras dans l’Arche. Je fis une arche de bois d’acacia, je taillai deux tables de pierre comme les premières et je montai sur la  Montagne, les deux tables dans ma main. L’Éternel écrivit sur les deux Tables ce qui avait été écrit sur les premières, les dix Paroles qu’il vous avait dites sur la Montagne, du milieu du feu, le Jour du rassemblement ; et l’Éternel me les donna. Je me retournai et je descendis de la Montagne, je mis les tables dans l’Arche que j’avais faite, et elles restèrent là, comme l’Eternel me l’avait ordonné. » Deutéronome 10, 1-5 

Le Témoignage consiste donc en les dix commandements écrits de la propre main de l’Éternel comme cela nous est confirmé en Exode 31: 18 : « Lorsque l’Éternel eut achevé de parler à Moïse sur le mont Sinaï, Il lui donna les deux tables du Témoignage,  Tables de pierre écrites du Doigt de Dieu. »

Les dix commandements sont un fondement pour l’Église de Dieu : Ce sont en effet les seules Paroles que l’Éternel a décidé de prononcer en personne du haut du mont Sinaï aux millions de gens sortis comme nous du pays du péché. Ces Dix Commandements, l’Éternel ne s’est pas contenté de les prononcer, Il les a aussi écrits de Son Doigt en guise de Témoignage, autrement dit en tant que preuve de l’Alliance qu’Il a traitée avec Son Peuple.

Mais comme on nous le laisse entendre plus haut, ces premières tables de pierre n’iront pas dans l’arche mais elles seront brisées par Moïse quand Il verra Son peuple se prosterner devant le Veau d’or. Ces deux Tables étaient l’Oeuvre de l’Éternel et elles étaient écrites sur les deux faces, le recto et le verso (Exode 32: 15-16). Ceci illustre aussi la tendance de Dieu de ne pas gaspiller la place sur ces tables.

Ensuite, de nouvelles tables furent préparées et ce sont celles-là qui furent placées dans l’arche. Il ne faut pas confondre les dix Commandements avec la Loi qui elle était conservée non pas dans l’arche, mais à côté : « Lorsque Moïse eut achevé d’écrire dans un livre les Paroles de cette Loi jusqu’à la fin, il donna cet ordre aux Lévites qui portaient l’Arche de l’Alliance de l’Éternel : Prenez ce livre de la Loi et mettez-le à côté de l’Arche de l’Alliance de l’Éternel, votre Dieu ; il sera là comme témoin contre toi. Car je connais ton esprit de rébellion et la raideur de ta nuque. Si vous êtes rebelles contre l’Éternel pendant que je suis encore vivant au milieu de vous, combien plus le serez-vous après ma mort !  » Deutéronome 31,  24-27

Voilà donc ce témoignage et cette loi vers lesquels devra se tourner le peuple de Dieu. Pour illustrer l’importance de la loi, nous allons lire ensemble les toutes dernières paroles de Moïse :

« Lorsque Moïse eut achevé de prononcer toutes ces paroles devant tout Israël, il leur dit : Prenez à cœur toutes les paroles que je vous conjure aujourd’hui de commander à vos fils, afin qu’ils observent et mettent en pratique toutes les paroles de cette loi. Car ce n’est pas pour vous une parole creuse; C’EST VOTRE VIE ET C’EST PAR CETTE PAROLE QUE VOUS PROLONGEREZ VOS JOURS DANS LE TERRITOIRE DONT VOUS PRENDREZ POSSESSION, après avoir traversé le Jourdain. » Deutéronome 32,  45-47

Cette loi, qui n’est pas à confondre avec le témoignage, a disparu plusieurs fois mais l’Éternel a toujours fait en sorte qu’on puisse la retrouver si du moins on avait la volonté de la rechercher avec amour et zèle. Ce fut notamment le cas avec le roi Josias et son peuple qui se rendirent compte de leur péché et se repentirent pour reprendre le chemin de la vie.

Où sont la Loi et le Témoignage Aujourd’hui ?

Le temple de l’Éternel est aujourd’hui complètement détruit mais que sont alors devenus la Loi et le Témoignage, ont-ils aussi disparu ?  Que sont devenues les Tables de Pierre de la Loi ? Une première réponse nous est fournie par Dieu dans la prophétie de Jérémie:  » Voici les jours viennent – Oracle de l’Éternel – où Je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda UNE ALLIANCE NOUVELLE, non comme l’Alliance que J’ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, Alliance qu’ils ont rompue, quoique Je sois leur Maître, – Oracle de l’Éternel – Mais voici l’Alliance que je conclurai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, – Oracle de l’Éternel – Je mettrai Ma Loi au-dedans d’eux, Je l’écrirai sur leur cœur ; Je serai leur Dieu et ils seront Mon Peuple. » Jérémie 31, 31-33

Cette prophétie s’accomplit aujourd’hui avec l’Église de Dieu en tant que prémices. Si nous sommes membres de l’Église de Dieu, nous devons donc laisser Dieu écrire lui-même Ses commandements sur notre cœur. C’est l’enseignement de Jésus-Christ dans son sermon sur la montagne où il nous demande d’amplifier la loi en l’ayant constamment dans nos pensées.

Paul nous donne d’ailleurs un autre exemple au sujet des païens : « Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu ; mais ceux qui pratiquent la loi seront justifiés. Quand les païens, qui n’ont pas la loi, font naturellement ce que prescrit la loi – eux qui n’ont pas la loi – ils sont une loi pour eux-mêmes; ils montrent que l’oeuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs ; leur conscience en rend témoignage, et leurs raisonnements les accusent ou les défendent tour à tour. » Romains 2, 13-15

En fait, le Témoignage proprement dit existe encore aujourd’hui mais sous une autre forme. Nous devrions être les témoins de Jésus et donc de Dieu; nos paroles et nos actions doivent devenir un témoignage de Dieu, une preuve de ce que sa Parole est la vérité.

Le Témoignage est une preuve de la Vérité !

Satan essaiera de faire disparaître les preuves qui resteront peu avant la fin en détruisant les restes de l’Église de Dieu, mais ce sera en vain : « Alors j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant est arrivé le salut, ainsi que la puissance et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ. Car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui quiles accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la Parole de leur témoignage et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. C’est pourquoi, réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez les cieux! Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, plein de fureur, sachant qu’il a peu de temps. Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait mis au monde l’enfant mâle. Alors, les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour s’envoler au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. De sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de la faire entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. Le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa descendance, à ceux qui gardent les Commandements de Dieu et qui retiennent le Témoignage de Jésus. » Apocalypse 12, 10-17

Avec cette connaissance en nous, laissons-nous faire par Dieu pour qu’Il nous utilise dans la construction de sa nouvelle demeure. Ne Lui résistons pas, Il est le potier et nous sommes l’argile. Dieu est celui qui nous façonne et pas l’inverse, à savoir nous qui façonnons Dieu selon nos images. Offrons-nous aussi de bon cœur à Dieu pour qu’Il nous amène sur Sa montagne sainte : « Mais au contraire, vous vous êtes approchés de la Montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades d’anges, de la réunion et de l’assemblée des Premiers-nés inscrits dans les cieux, de Dieu, juge de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus, Médiateur d’une Nouvelle Alliance et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. Prenez garde ! Ne repoussez pas celui qui vous parle ! Car si ceux qui repoussèrent celui qui sur la terre les avertissait, n’ont pas échappé au châtiment, à bien plus forte raison ne pourrons-nous y échapper nous-mêmes, si nous nous détournons de celui qui, des cieux, nous avertit. Sa Voix ébranla alors la terre, et maintenant Il nous a fait cette promesse : Une fois encore, Je ferai trembler non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots  » une fois encore  » montrent que les éléments ébranlés seront mis à l’écart, en tant que créés, afin que subsiste ce qui n’est pas encore ébranlé. C’est pourquoi, puisque nous recevons un Royaume Inébranlable, ayons de la reconnaissance, en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte. CAR NOTRE DIEU EST AUSSI UN FEU DÉVORANT. » Hébreux 12, 22-29

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Le Pardon accordé et reçu

Extrait du site :  » Jusqu’à ce que la mort nous sépare… »
Suite de La Grâce appliquée

Le pardon, quel mot merveilleux !
Selon la WORLD BOOK ENCYCLOPEDIA [Encyclopédie mondiale du livre], pardonner c’est :
– Abandonner le désir de punir ou de prendre sa revanche.
– Ne pas avoir de sentiments durs envers.
– Excuser.
– Remettre une dette ou une pénalité.

I. LE PARDON BIBLIQUE : CONFESSION, REPENTANCE ET ABANDON DES PÉCHÉS

 

Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, [et] dont le péché est couvert ! [payé] Bienheureux l’homme à qui l’Éternel ne compte pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude.
Psaume 32, 1-2

…bienheureux ceux qui sont purs de cœur, car c’est eux qui verront Dieu. Matthieu 5, 8

Bien que ces versets semblent très différents, de contenu et par leur environnement social,ils sont très intimement liés le Plan de Dieu pour travailler avec les hommes. Chaque fois que nous parlons de Pardon dans le contexte de la Bible, nous devons le voir de façon équilibrée.

La béatitude décrite ici par David et par Jésus n’appartient qu’à ceux qui se sont sincèrement tournés vers Dieu dans la repentance, et ont engagé leur vie, sans réserve, la soumettant à la Seigneurie de Jésus-Christ, croyant qu’ils ont été lavés de tout leur péché, par Son Précieux Sang.

Beaucoup aujourd’hui basent la confiance dans le salut et le pardon total sur le simple fait de croire. Aussi merveilleux que cela paraisse, cela manifeste une ignorance de l’Écriture et une vision très réductrice de l’incroyable Œuvre expiatoire du Christ.

L’authentique Pardon biblique implique le pardon de tous les péchés. Le fait même qu’un homme éprouve un besoin désespéré de pardon implique qu’il soit conscient que le péché est dégradant, sale, et mortel.

Nous savons aussi que notre Dieu est si Saint et si Juste que nous ne pouvons pas vraiment Le regarder sans culpabilité et sentiment d’indignité, à moins que ce péché dégradant, sale, et mortel ne soit traité une fois pour toutes, par la mort de Jésus au Calvaire.

La béatitude évoquée dans le Psaume 32 ne décrit pas une personne sans péché, mais une qui était souillée et sale, qui a confessé son péché à Dieu, s’en est repentie, et a ainsi obtenu le pardon de tout son péché. Par ce moyen, Dieu justifie l’impie, pas selon ses propres œuvres ou mérites, mais totalement sur la base de l’Œuvre expiatoire de Christ.

Le véritable équilibre de cette Vérité c’est qu’un Dieu Saint ne peut pas, et ne veut pas, permettre à une âme souillée de communier avec Lui s’il n’est pas purgé de son péché.

Le Psaume 66, 18 dit : Si j’avais regardé l’iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté.

Parole Vivante dit :
Il n’aurait pas écouté si je n’avais pas confessé mes péchés.
Finis J. DAKE, dans son ANNOTATED REFERENCE BIBLE [Bible Annotée] dit au sujet de ce verset : « Si j’avais vu l’ iniquité dans mon cœur et l’avais encouragée ; si j’avais prétendu être ce que je n’étais pas ; et si j’avais aimé l’iniquité, tout en professant prier et être désolé pour mon péché, le Seigneur… ne m’aurait pas écouté. J’aurais été abandonné sans Son aide et Son soutien dans mes périodes difficiles. La première règle du pardon. c’est de confesser, de se repentir, et abandonner tout notre péché passé. Quand une personne est purifiée et pardonnée, la Bible en parle comme d’une personne « au cœur pur ». Elle s’est jugée elle-même, et ses péchés, dans la Présence de Dieu, ouvertement, librement, et n’a aucun besoin de couvrir ses transgressions. Cette personne marche dans la lumière. »

…c’est ici le message que nous avons entendu de Lui et que nous vous annonçons, [savoir] que Dieu est Lumière et qu’il n’y a en Lui aucunes ténèbres. Si nous disons que nous avons communion avec Lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité ; mais si nous marchons dans la Lumière, comme Lui-même est dans la Lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le Sang de Jésus Christ Son Fils nous purifie de tout péché.
Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous Le faisons menteur et Sa parole n’est pas en nous. 1 Jean 1, 5-10

C’est le processus de Pardon, la conséquence du Pardon, et les principes impliqués dans le Pardon. Dieu est Lumière et il n’y a en Lui aucunes ténèbres. Si nous sommes vraiment pardonnés et rachetés par Jésus-Christ, nous ne pouvons pas continuer à marcher dans les ténèbres et dire que nous sommes en Lui.

Pierre nous dit le merveilleux changement qui a lieu dans la vie de celui qui a été pardonné : …vous, vous êtes une race élue, une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple acquis, pour que vous annonciez les  vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à Sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, mais qui maintenant êtes le Peuple de Dieu ; vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous exhorte, comme forains et étrangers, à vous abstenir des convoitises charnelles,
lesquelles font la guerre à l’âme, ayant une conduite honnête parmi les nations, afin que, quant aux choses dans lesquelles ils médisent de vous comme de gens qui font le mal, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, à cause de vos bonnes œuvres qu’ils observent. 1 Pierre 2, 9-12

Nous découvrons soudain que nous sommes en complète opposition avec tout le système du monde :

– Nous aimons Jésus-Christ, et nous Le déclarons Dieu né du Vrai Dieu : le Créateur, Rédempteur, l’Alpha et l’Oméga, le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois…
– Nous nous soumettons à Sa Parole, Sa Volonté, Sa voie.
– Nos appétits, désirs, buts, aspirations, objectifs et motivations sont complètement à l’opposé du système du monde.
– Nous défilons au son d’un nouveau tambour ; nous suivons un Roi différent et déclarons que nous sommes des pèlerins de passage – ambassadeurs d’un Royaume céleste.
Tout cela résulte de notre conscience d’avoir été pardonnés.

Les incroyants marchent dans les ténèbres et refusent de venir à la Lumière, tandis que nous désirons marcher dans la Lumière, parce que nous avons été pardonnés. Si, cependant, nous ne voyons aucun besoin de confesser, nous repentir, et abandonner nos péchés passés, alors, quels que soient notre religiosité, notre ferveur, et notre enthousiasme, la Vérité n’est pas en nous. Ces pauvres âmes, qui ne voient pas l’horreur du péché, et croient quand même qu’elles peuvent approcher Dieu autrement que par la repentance et l’abandon de leurs péchés passés, se trompent elles-mêmes. Si nous disons que nous avons communion avec Lui, et que nous marchions dans les ténèbres,
nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité ! 1 Jean 1, 6

La Bible Amplifiée dit :
[Alors],si nous disons que nous partageons ensemble et jouissons de la communion avec Lui, alors que nous vivons, nous déplaçons et marchons dans les ténèbres, [à la fois] nous parlons faussement et nous ne vivons ni ne pratiquons la Vérité [que l’Évangile présente]. C’est dire qu’une personne qui est véritablement pardonnée n’a qu’une pensée, et marche ainsi sur un chemin droit, désirant faire plaisir à Celui qui l’a rachetée par Son Sang précieux. Si quelqu’un qui est pardonné trébuche et tombe, il doit le confesser – être d’accord avec le nom que Dieu donne à cet acte – immédiatement. Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1, 9

Nous devons juger notre péché pour ce qu’il est vraiment : si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. 1 Corinthiens 11, 31
Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et nous purifier de toute iniquité.

 

II. LE PARDON BIBLIQUE : PARDONNER AUX AUTRES

 

Une autre vérité biblique sur le pardon, c’est qu’il est réciproque.
Si nous attendons de Dieu qu’Il nous pardonne nos péchés, nous devons aussi pardonner aux autres, c’est un commandement !

Voici le principe : si vous pardonnez, Il pardonnera. Si vous ne pardonnez pas, Il ne pardonnera pas. En fait, Dieu vous pardonnera au degré où vous pardonnez aux autres ! Il y a de nombreux versets qui mettent en avant cette proposition, et nous devons reconnaître que Dieu est très sérieux à ce sujet : nous devons être prêts à pardonner complètement aux autres, afin d’être pardonnés.

En Matthieu 6, Jésus donnait Son sermon sur la montagne, où Il exposait ce principe vital : …remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs… Car si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi à vous ;mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne pardonnera pas non plus vos fautes. Mathieu 6, 12 ; 14-15

En Luc 11, les disciples de Jésus Lui demandèrent comment prier. Il leur donna un modèle de prière qui affirmait à nouveau cette vérité vitale : …remets-nous nos péchés, car nous-mêmes aussi nous remettons à tous ceux qui nous doivent… Luc 11, 4

Puis, en Matthieu 18, Jésus utilise une parabole frappante, non seulement pour enseigner ce principe, mais pour nous avertir des graves conséquences si nous manquons d’y obéir : Alors Pierre, s’approchant de Lui, dit :« Seigneur, combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi, et lui pardonnerai-je ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? » Jésus lui dit :
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. C’est pourquoi le Royaume des Cieux a été fait semblable à un roi qui voulut compter avec ses esclaves. Et quand il eut commencé à compter, on lui en amena un qui lui devait dix mille talents. Et comme il n’avait pas de quoi payer, son seigneur ordonna qu’il fût vendu, [lui], et sa femme, et ses enfants, et tout ce qu’il avait ; et que le payement fût fait. L’esclave donc, se jetant à ses pieds, lui rendit hommage, disant : « Seigneur, use de patience envers moi, et je te payerai tout. » Et le seigneur de cet esclave-là, touché de compassion, le relâcha et lui remit la dette. Mais cet esclave, étant sorti, trouva un de ceux qui étaient esclaves avec lui, qui lui devait cent deniers ; et l’ayant saisi, il l’étranglait, disant : « Paye, si tu dois quelque chose. » Celui donc qui était esclave avec lui, se jetant à ses pieds, le supplia, disant :
« Use de patience envers moi, et je te payerai. » Et il ne voulut pas ;
mais il s’en alla et le je ta en prison jusqu’à ce qu’il eût payé la dette.
Or ceux qui étaient esclaves avec lui, voyant ce qui était arrivé, furent extrêmement affligés, et s’en vinrent et déclarèrent à leur seigneur tout ce qui s’était passé. Alors son seigneur, l’ayant appelé auprès de lui, lui dit : « Méchant esclave, je t’ai remis toute cette dette, parce que tu m’en as supplié ; n’aurais-tu pas dû aussi avoir pitié de celui qui est esclave avec toi, comme moi aussi j’ai eu pitié de toi ? » Et son seigneur, étant en colère, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qui lui était dû. Ainsi aussi Mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre cœur, chacun à son frère. » Matthieu 18, 21-35

Il y en a beaucoup dans l’église aujourd’hui qui se demandent pourquoi ils n’ont pas de joie, de paix, ou de satisfaction durable. Quelque part en chemin, ils ont refusé de pardonner à quelqu’un qui leur a fait des chose horribles ; ou de pardonner à quelqu’un qu’ils ont aimé. À plusieurs reprises, ils disent :« Je ne peux pas leur pardonner. Vous n’avez pas idée du mal qu’ils m’ont fait. »

Je dois alors réitérer ce principe : être pardonné en pardonnant aux autres. Je leur montre qu’ils sont l’esclave de la parabole, qui devait au roi entre douze et vingt millions de dollars. Comme cet esclave, ils ne possédaient aucun moyen de Le payer, cependant Il leur a complètement pardonné. De la même façon, nous sommes maintenant l’esclave, et quelqu’un nous doit cent centimes – le salaire d’un jour – et nous disons : « Je ne peux pas lui pardonner. »

S’il vous plaît, sachez que je veux dire cela avec le plus d’amour possible, mais je dois dire la vérité. Ce n’est réellement pas vrai que nous « ne pouvons pas » pardonner à une autre personne.

Faire cette déclaration est en contradiction directe avec ce que Jésus nous a dit de faire.En réalité, nous disons : « Je ne veux pas pardonner. » et ça, c’est de la rébellion ! Le Seigneur Jésus a décrit ce que serait le résultat de cette rébellion aux versets 34 et 35 :

Et son seigneur, étant en colère, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qui lui était dû. Ainsi aussi Mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre cœur, chacun à son frère. »
Matthieu 18, 34-35

C’est un commandement clair et concis de Jésus-Christ Lui-même, qui a aussi dit en Jean 14 : Si vous M’aimez, gardez Mes commandements…
Jean 14, 15

Je suis tellement heureux du degré de pardon que j’ai reçu le soir où j’ai fait confiance au Christ et me suis repenti de mon péché.

En Ésaïe 38, 17, on me dit concernant mes péchés :
…Tu as jeté tous mes péchés derrière Ton dos.

En Michée 7, 19, Michée dit de Dieu :
…Tu jetteras tous leurs péchés dans les profondeurs de la mer.

En Jérémie 31, 34, le Seigneur parle des péchés d’Israël : …Je pardonnerai leur iniquité, et Je ne me souviendrai plus de leur péché.
Parole Vivante dit :
Je pardonnerai et oublierai leurs péchés.

En Ésaïe 43, 25  Dieu parle encore à Israël et à Juda :
C’est Moi, c’est Moi qui efface tes transgressions à cause de Moi-même ;
et Je ne me souviendrai pas de tes péchés.

Dans le Psaume 103, 12 David déclare l’étendue de notre pardon :
Autant l’orient est loin de l’occident, autant Il a éloigné de nous nos transgressions.

Lorsque Dieu m’a pardonné, Il a jeté mes péchés derrière Son dos, dans la Mer de Son oubli, pour ne plus jamais s’en souvenir. Ils sont partis, et Il ne me les rappelle jamais – mais le diable le fait – Il ne fait jamais d’historique quand Il est en communion avec moi ; Il n’enterre jamais la hache de guerre en laissant sortir le manche, pour y revenir plus tard.

Quel Glorieux Sauveur !

Une chose qui attriste le Cœur de Dieu dans le domaine du pardon, c’est que nous attendons de Lui qu’Il nous pardonne complètement, qu’Il oublie toutes nos transgressions passées, tandis que nous continuons à donner des excuses, disant pourquoi nous, nous ne le pouvons pas.

Personne ne nous a cloués sur une croix, mais ils l’ont fait à Jésus, et tandis qu’ils le faisaient, Il disait : « Père, pardonne-leur ! »

Certains de ceux qui lisent ceci ont été terriblement blessés par leur partenaire de mariage. Ils ont été humiliés, diminués, dégradés, trahis, on leur a menti, et ils ont été abandonnés. Cependant, aucune de ces circonstances ne nous dispense de l’obligation d’obéir au commandement de Christ de pardonner.

…comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné… Éphésiens 4, 32

Nous devons décider d’obéir à Dieu, et renoncer à toute la douleur, la colère, le ressentiment, la pitié de soi, la solitude, et réaliser que nous devons leur pardonner complètement – pas pour eux, mais pour nous.

J’ai entendu beaucoup de gens dire : « Je leur ai pardonné, mais je n’arrive pas à oublier. »

…comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné. Éphésiens 4, 32

D’autres disent : « Je lui ai pardonné, mais je ne veut simplement plus être avec lui/elle ; je ne l’aime plus. » J’aimerais pouvoir aider les gens à comprendre que “l’amour” qu’ils ont éprouvé autrefois n’est peut-être plus là parce qu’ils ont changé d’avis. Beaucoup disent qu’ils « n’ont plus de sentiments » pour l’autre. S’il vous plaît, comprenez que l’amour n’est pas un sentiment – bien qu’il puisse produire des sentiments. L’amour est une décision que nous devons prendre par obéissance au Christ, que nous l’éprouvions ou non.Sinon, comment pourrions-nous obéir à d’autres commandements comme :
Vous avez ouï qu’il a été dit : « Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi ». Mais Moi, Je vous dis : « Aimez vos ennemis, [bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent],
et priez pour ceux qui [vous font du tort et] vous persécutent, en sorte que vous soyez les fils de votre Père qui est dans les Cieux… »Matthieu 5, 43-45
Connaissez-vous quelqu’un comme cela ?
Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous ? Les publicains même n’en font-ils pas autant ? Et si vous saluez [êtes amicaux envers – dans la Parole vivante] vos frères seulement, que faites-vous de plus [que les autres] ? Les nations même ne font-elles pas ainsi ? Matthieu 5, 46-47

L’amour est une décision !
Pardonner est une décision !
Nous devons pardonner, si nous espérons être pardonnés.
Je veux que chaque personne en souffrance prie sur cette vérité, et ensuite, en posant un acte de volonté, obéisse. La confiance ne sera peut-être pas totale, mais commencez par un pardon total, afin d’être libres. C’est tellement mieux que d’être livré aux bourreaux !

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Jean 8, 36

Libres par la confession, la repentance, et l’abandon de tous nos péchés. Libres en ayant pardonné aux autres, et échappé aux bourreaux. C’est la liberté au plus haut degré !

…vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme aussi le Christ vous a pardonné, vous aussi [faites] de même. Colossiens 3, 13

…ne rendant pas mal pour mal, ou outrage pour outrage, mais au contraire bénissant, parce que vous avez été appelés à ceci, c’est que vous héritiez de la bénédiction ! 1 Pierre 3, 9

Puisse chacun d’entre nous se déterminer à connaître la Bénédiction et la Paix de Dieu par le pardon complet !

Ne laissez pas passer un jour, faites le maintenant !

Ne restez pas seul dans cette démarche
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