Moyens spirituels… pour être UN vainqueur

10 Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la Puissance de Sa Force !
11 Revêtez-vous de l’Armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable :
12 car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais
– contre les principautés,
– contre les autorités,
– contre les dominateurs de ces ténèbres,
– contre la puissance spirituelle de méchanceté
qui est dans les lieux célestes
13 C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu,afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme.
14 Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de la vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice,
15 et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix;
16 par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant.
17 Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu;
18 priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints19 et pour moi, afin qu’il me soit donné de parler à bouche ouverte pour donner à connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile,20 pour lequel je suis un ambassadeur lié de chaînes, afin que j’use de hardiesse en Lui, comme je dois parler… Épitre aux Éphésiens 6

L’Apôtre Paul a eu toute liberté d’observer le Soldat Romain durant ses années de captivité, puisqu’en tant que
citoyen romain, il n’était pas enchainé au sol dans une cellule mais attaché à un Soldat et entouré de gardes – eux aussi soldats. Il a eu tout loisir de regarder, de parler, de méditer… sur l’équipement du Soldat.
Pour pouvoir bien appréhender les Choses Spirituelles dont il nous parle, nous allons dans un premier temps regarder les choses naturelles et visibles qui nous les feront comprendre.

Les armes et protections du soldat romain

Soumis a un entraînement continuel, les soldats romains manient les armes avec une surprenante agilité.
Les légionnaires disposent du gladius et du pilum.
– Le gladius est une épée à double tranchant, longue de 50 cm et assez large. On la porte sur le côté droit :
ainsi, en la sortant du fourreau, on ne gêne pas le bras gauche qui soutient le bouclier.
– Le pilum, lui, est une lance de bois, mince et légère, d’un mètre cinquante de long. On peut la lancer à 20 ou 25 m
devant soi. Sa pointe munie de deux crochets, se fiche aisément dans le bouclier de l’ennemi. Le pilum a été emprunté aux Samnites, guerriers qui vivaient dans l’Italie centrale. Il est composé de trois parties : un manche en bois, une pointe en métal et, entre les deux, une cheville qui se brise en se fichant dans le bouclier et déséquilibre l’adversaire.
Les vélites sont moins chargés. Cette infanterie légère manie l’arc, la fronde, et le javelot, sorte de lance beaucoup plus courte que le pilum, et terminée par une pointe de fer très effilée.
Les cavaliers attaquent à l’épée et à la lance

Il y a aussi des armes défensives.
– Sur la tête, un casque de peau renforcé de lames de métal .
– Sur le buste et le dos , une cuirasse de cuir ; plus tard, le soldat portera une sorte de cotte de mailles faite de petites lamelles de cuivre ou de fer,
disposées comme des écailles de poisson.
– Au bras gauche, un bouclier en bois couvert de peaux de bœuf, pièce de 1,40m de haut et de 90cm de large, dont le centre offre une curieuse saillie en métal : son but était de faire dévier les traits ennemis. Au début, le soldat était moins bien protégé : son bouclier était en cuivre, mais plus petit et rond.
Les Romains empruntaient aux vaincus ce qu’ils avaient de bon : telle ou telle pièce d’armement, par exemple. Ainsi, leur courte épée, le glaive, venait d’Espagne. Ils utilisèrent plusieurs types de cuirasses. La plus commune, est dite « articulée », ou « à lamelles »de cuivre ou de fer,disposées comme des écailles de poisson.
– Aux jambes, des jambières en bronze ;.

Le port du ceinturon était interdit aux « bleus » : c’était le privilège du vrai soldat ; on y attachait le glaive et un poignard. Les médailles, des plaques de métal décorées, étaient fixées sur la cuirasse.
Par-dessous, une chemise en tissu, qui se terminait par une sorte de petite jupe, et une veste en cuir. Un autre modèle était constitué par une veste en cuir recouverte d’écailles de métal ; on connaissait aussi la cotte de mailles, faite de fils de fer tressés.
Les auxiliaires recevaient une épée plus longue que celle des légionnaires, et parfois une lance également plus longue que le pilum (javelot de l’infanterie romaine).

Les Armes et Protections du Soldat de l’Éternel des Armées

Dans l’ordre où cela nous est présenté en Éphésiens 6… C’est l’Armure de Dieu :  » de Dieu « , c’est un génitif complément du Nom, ce qui veut dire que c’est l’Armure appartenant à Dieu… Il s’agit de la Sienne !
1. La Ceinture
2. La Cuirasse
3. Les Chaussures
4. Le Bouclier
5. Le Casque
6. L’Épée
7. La Lance

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