Des armes spirituelles… pour devenir des VAINQUEURS

Suite de  » Être un Disciple ! « 

Épître aux Éphésiens 6
10 Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la Puissance de Sa Force !
11 Revêtez-vous de l’Armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable :
12 car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais

– contre les principautés,

– contre les autorités,
– contre les dominateurs de ces ténèbres,
– contre la puissance spirituelle de méchanceté
qui est dans les lieux célestes13 C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu,afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme.
14 Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de la vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice,
15 et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix;
16 par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant.
17 Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu;
18 priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints19 et pour moi, afin qu’il me soit donné de parler à bouche ouverte pour donner à connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile,20 pour lequel je suis un ambassadeur lié de chaînes, afin que j’use de hardiesse en Lui, comme je dois parler…

L’Apôtre Paul a eu toute liberté d’observer le Soldat Romain durant ses années de captivité, puisqu’en tant que citoyen romain, il n’était pas enchainé au sol dans une cellule mais attaché à un Soldat et entouré de gardes – eux aussi soldats. Il a eu tout loisir de regarder, de parler, de
méditer… sur l’équipement du Soldat.
Pour pouvoir bien appréhender les Choses Spirituelles dont il nous parle, nous allons dans un premier temps regarder les choses naturelles et visibles qui nous les feront comprendre.

Les armes et protections du soldat romain

Soumis a un entraînement continuel, les soldats romains manient les armes avec une surprenante agilité.
Les légionnaires disposent du gladius et du pilum.
– Le gladius est une épée à double tranchant, longue de 50 cm et assez large. On la porte sur le côté droit :
ainsi, en la sortant du fourreau, on ne gêne pas le bras gauche qui soutient le bouclier.
– Le pilum, lui, est une lance de bois, mince et légère, d’un mètre cinquante de long. On peut la lancer à 20 ou 25 m devant soi. Sa pointe munie de deux crochets, se fiche aisément dans le bouclier de l’ennemi. Le pilum a été emprunté aux Samnites, guerriers qui vivaient dans l’Italie
centrale. Il est composé de trois parties : un manche en bois, une pointe en métal et, entre les deux, une cheville qui se brise en se fichant dans le bouclier et déséquilibre l’adversaire.

Les vélites sont moins chargés. Cette infanterie légère manie l’arc, la fronde, et le javelot, sorte de lance beaucoup plus courte que le pilum, et terminée par une pointe de
fer très effilée.
Les cavaliers attaquent à l’épée et à la lance

Il y a aussi des armes défensives.

– Sur la tête, un casque de peau renforcé de lames de métal .
– Sur le buste et le dos , une cuirasse de cuir ; plus tard, le soldat portera une sorte de cotte de mailles faite de petites lamelles de cuivre ou de fer,
disposées comme des écailles de poisson.
– Aux jambes, des jambières en bronze ;.
– Au bras gauche, un bouclier en bois couvert de peaux de bœuf, pièce de 1,40m de haut et de 90cm de large, dont le centre offre une curieuse saillie en métal : son but était
de faire dévier les traits ennemis. Au début, le soldat était moins bien protégé : son bouclier était en cuivre, mais plus petit et rond.

Les Romains empruntaient aux vaincus ce qu’ils avaient de bon : telle ou telle pièce d’armement, par exemple. Ainsi, leur courte épée, le glaive, venait d’Espagne. Ils utilisèrent plusieurs types de cuirasses. La plus commune, est dite « articulée », ou « à lamelles ».

Le port du ceinturon
était interdit aux « bleus » : c’était le privilège du vrai soldat ; on y attachait le glaive et un poignard.
Les médailles, des plaques de métal décorées, étaient fixées sur la cuirasse.

Par-dessous, une chemise en tissu, qui se terminait par une sorte de petite jupe, et une veste en cuir. Un autre modèle était constitué par une veste en cuir recouverte d’écailles de métal ; on
connaissait aussi la cotte de mailles, faite de fils de fer tressés.

Les auxiliaires recevaient une épée plus longue que celle des légionnaires, et parfois une lance également plus longue que le pilum (javelot de l’infanterie romaine).

Les Armes et Protections du Soldat de l’Éternel des Armées

Dans l’ordre où cela nous est présenté en Éphésiens 6

C’est l’Armure de Dieu :  » de Dieu « , c’est un génitif complément du Nom, ce qui veut dire que c’est l’Armure appartenant à Dieu… Il s’agit de la Sienne !

1. La Ceinture
2. La Cuirasse
3. Les Chaussures
4. Le Bouclier
5. Le Casque
6. L’Épée

7. La Lance

Nous étudierons avec la Grâce de Dieu chaque partie de cette Divine Panoplie.
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Les « artifices, les astuces et les tromperies » du diable

Revêtez-vous de l’Armure complète de Dieu, afin que vous puissiez
tenir ferme contre les artifices du diable en Éphésiens 6, 10

Ces trois termes – artifices, astuces et tromperies sont essentiels pour nous, à prendre en compte et comprendre, spécialement quand nous étudions la lutte spirituelle :

1. les artifices, ruses ou fraudes (dans le sens de méthode, de mécanisme) Éphésiens 6, 11
2. les astuces, desseins ou projets (dans le sens d’invention, d’imagination) 2 Corinthiens 2, 11
3. les tromperies (dans le sens de supercherie et de mensonge) Jean 8, 44

1. Le premier mot artifice, ruse ou fraude, vient du grec metho-dos. Ce mot est composé de meta qui signifie avec et de odos qui veut dire route. Littéralement, ces deux mots juxtaposés en grec peuvent être traduit : avec une route !

C’est de ce mot grec metho-dos qui vient notre mot français méthode… Mais il n’est pas assez fort pour donner le plein sens de metho-dos. Ce mot est utilisé avec précision par le Saint Esprit, car il dit exactement comment le diable opère et il nous montre aussi exactement comment il attaque et assaille l’intelligence du croyant.

Ce mot metho-dos est souvent traduit en donnant l’idée de quelque chose de rusé, de subtil, plein de mensonge et de tricherie. Cependant le sens basique de ce mot est simplement :  » avec une route, un chemin « .

En faisant le choix de ce mot, Paul nous montre comment le diable fait pour nous inculquer ses mensonges, comment il peut nous tromper, nous mentir… Ce mot nous renseigne complètement sur sa façon de faire !
Contrairement à la pensée communément reçue, le diable n’a pas plusieurs tours dans son sac – comme il voudrait nous le faire croire !!
Le mot metho-dos signifie simplement que l’ennemi voyage sur une seule route, il voyage sur un seul chemin ou encore il marche sur une seule avenue !!!
En d’autres mots il n’a qu’un seul  » artifice « , une seule  » ruse » ou un seul  » tour  » dans son sac et bien sûr, il a appris à s’en servir de façon parfaite !
Mais, me direz-vous, quel est cet artifice, cette ruse, ce tour ??
Quel est ce chemin, cette avenue, cette route ??
Cette question – à laquelle nous répondrons plus loin – nous conduit d’abord à l’étude du deuxième mot utilisé dans la Parole par Paul, pour pouvoir comprendre et parler de la lutte spirituelle.
Il s’agit du mot traduit par astuce, dessein ou projet.

Les  » astuces ou desseins  » du diable

…que nous ne soyons pas circonvenus par Satan
car nous n’ignorons pas ses desseins !
2 Corinthiens 2, 1

Paul, dans la seconde épître aux Corinthiens nous donne un indice pour savoir où cette  » route  » du diable nous conduit. Il dit que nous n’ignorons pas les desseins de Satan !

Ce mot dessein provient du mot grec noemata – qui lui-même est dérivé du mot nous. Et le mot nous signifie l’intelligence ou intellect. Cependant la forme noemata utilisée par Paul dans la seconde épître aux Corinthiens véhicule l’idée d’une intelligence trompeuse. Plus spécifiquement, le mot noemata dénote le complot insidieux et malveillant de Satan dans le but de remplir l’intelligence de l’homme de confusion !

Le mot noemata dépeint donc les complots insidieux et les projets méchants et iniques de Satan pour attaquer et exercer des représailles sur l’intelligence humaine. Un autre traducteur a même établi que le mot noemata apportait la notion de conflits de fausses idées. En gardant cela en tête, vous pouvez traduire le verset de la sorte :

 » …nous ne sommes pas ignorants des conflits de fausses idées
que Satan essaye de mettre en nous. »

Parce que Paul utilise ce mot noemata, desseins pour décrire les attaques dont il a eu lui-même à souffrir et à se défendre, nous savons que même lui, Paul a eu à faire face à des assauts de l’adversaire dans son intellect de temps à autre. Même Paul connaissait pour lui-même les conflits de fausses idées que le diable essaye d’initier dans tout être humain.

C’était pour cette raison que Paul a écrit en 2 Corinthiens 10, 5 :

 » …détruisant les raisonnements et toute hauteur
qui s’élève contre la connaissance de Dieu,
et amenant toute pensée captive à l’obéissance du Christ…
Le diable raffole de faire de l’intellect des gens son terrain de jeu !
Il se délecte en remplissant leurs affects et leurs sens d’illusions qui rendent prisonnière leur intelligence et finalement les détruisent. Il devient maître quand il parvient à des conflits de fausses idées dans les intelligences humaines.
Comme Paul nous devons prendre une décision, faire acte de volonté, décider de prendre entièrement en charge notre intellect, notre intelligence et amener captives toutes nos pensée à l’obéissance de Jésus-Christ.
Nous devons arrêter de nous écouter et commencer à parler et à ordonner à nous-mêmes – afin d’amener toutes nos pensées à se soumettre à l’obéissance de Jésus-Christ.
Le diable essaye de nous manipuler par nos émotions et les perceptions de nos sens dans l’objectif de faire de nous et de notre intelligence, son terrain de jeu ! Ne le lui permettons pas !
En considérant ces deux mots, artifice ou methodos et dessein ou noemata, nous avons donc compris deux choses extrêmement importantes à connaître, vitales pour savoir contrer et contrecarrer la stratégie d’attaque et d’emprisonnement de l’intelligence humaine par le diable.

– Le premier mot, artifice ou methodos nous montre que le diable « voyage » sur une seule route… et cette route nous conduit bien quelque part !? …Alors où donc ?

– Le deuxième mot utilisé dessein ou noemata, nous démontre clairement que la route du diable mène toujours à notre intelligence : celui qui possède le contrôle de l’intelligence, contrôle aussi les émotions et le corps de la personne !! Et le diable sait cela !! C’est bien pourquoi il cherche à pénétrer et investir notre intellect, notre intelligence, notre centre de contrôle mental de telle façon qu’il puisse le remplir de tromperie et de mensonges, car il est le père du mensonge. Une fois qu’il a pu pénétrer dans cette place forte de notre être, il a la capacité de manipuler les émotions et le corps des personnes.

Quand cette pénétration de notre intelligence est accomplie, et une fois que l’adversaire, Satan, a pavé la route dans l’intelligence de la personne, il a toute possibilité de la manipuler dans ses émotions et son corps.

Si ce processus diabolique n’a pas pu avorter par la Toute-Puissance de Dieu et par notre décision effective du renouvèlement de l’intelligence, il ne s’agit plus pour le diable que de laisser le temps accomplir son œuvre de destruction : un solide et fort joug de tromperie commencera à s’installer et dominer pour manipuler la personne et sa pensée concernant son image d’elle-même, son statut émotionnel ainsi que toute sa façon de penser.

Cela va nous conduire à étudier le troisième mot que nous devons
comprendre quand nous parlons de la lutte spirituelle : c’est le mot tromperie.

La  » tromperie  » du diable

Lui a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité,
car il n’y pas de vérité en lui.
Quand il profère le mensonge,
il parle de son propre fonds,
car il est menteur, et le père du mensonge.
Jean 8, 44

La tromperie se produit quand une personne croit le mensonge que l’ennemi est en train de lui raconter.

Au moment où vous commencez à croire le mensonge que le diable est en train de vous dire, c’est le moment-même où ces pensées de méchanceté et ces conflits de pensées commencent à porter du mauvais fruit dans votre vie,

Le diable, par exemple, tente l’assaut de votre intellect en vous racontant de façon répétitive que vous êtes un accident, une erreur de parcours… Aussi longtemps que vous résistez à ces pensées, à ces affirmations, elles n’exerceront aucun pouvoir, aucune emprise sur votre vie.
Mais supposons que vous donniez crédit à ces mensonges, et que vous perceviez ces allégations comme étant vraies, ces mensonges vont bientôt avoir un impact sur vous : vous allez les tenir pour vrais, ces pensées vont commencer à imposer leur diktat sur vous : vos émotions et votre faculté de penser seront dominées par ce mensonge.

Ainsi, à la fin, vous croirez en toute bonne foi cette tromperie de l’ennemi comme une véritable réalité de votre vie. et… vous deviendrez un accident ! Vous deviendrez ce que vous croyez être ! C’est un mensonge et une complète tromperie.

Beaucoup de mariages sont détruits à cause des allégations que l’ennemi essaye de déposer (avec succès) dans l’intelligence des couples mariés. Aussi longtemps que ces allégations sont repoussées, elles n’ont aucun pouvoir sur ce couple. Cependant quand l’un des époux prend en compte ce genre de pensées mensongères, le premier pas fatal est franchi dans la direction de la tromperie.

Par exemple, alors que leur couple va bien, un conjoint commence à se poser des questions injustifiées et/ou pleines de suspicion à l’égard de son couple. Ceci est clairement le travail de l’ennemi afin de détériorer la confiance dans l’autre conjoint. Au début, le mari ou la femme savent que c’est un mensonge non fondé du diable ! Cependant, leur couple n’a jamais été parfait…
Et l’ennemi continue à susurrer à son intelligence :
 » Vraiment, ton conjoint n’est pas sympa avec toi…  »
Puis :  » Ton mariage bat de l’aile ! »
Ensuite :  » …écoute, ça ne peut plus durer ainsi !
Et aussi :  » Oh, c’est trop beau ! …pour être vrai ??  »

En écoutant ces insinuations et en leur donnant du crédit, le cher Chrétien, tristement, ouvre la porte au diable qui persévère dans son attaque de l’intelligence et son emprise se fait de plus en plus prégnante, jusqu’à investir toutes ses émotions. Après une période de temps plus ou moins longue, si l’intellect, martelé et écrasé par le souci, commence à croire ces allégations mensongères, le fait même de croire en ces émotions trompeuses et ces suspicions va leur donner de la puissance et de la vie et elles vont devenir une réalité !!

Le croyant ouvre une porte grande-ouverte à l’ennemi qui s’empresse de pénétrer dans son intelligence, lorsqu’il accepte d’embrasser ces pensées et émotions de mensonges et de se poser de fausses questions. Le processus de confusion est mis en route et complet. Les conflits de pensées sont bien installés et en marche ! Et la perception des choses de la vie de ce croyant devient tordue, déviée et liée.

Si ce processus de séduction et de tromperie n’est pas arrêté net à ce moment-là, il est fort probable que l’intelligence épuisée et abattue de ce croyant va se mettre à croire ces mensonges « mentaux » et les considérer comme étant réellement la vérité !

Qu’est-ce qui résulte finalement de tout cela ?

– la fausse croyance que son mariage est une erreur
– la fausse croyance que son mariage est en train de se briser
– la fausse croyance que de toutes façons, son couple est atteint de maladie incurable
– la fausse croyance qu’ils n’ont aucun avenir ensemble…
Le croyant ouvre la porte au diable qui lui insuffle toutes ces suggestions. Il lui permet de prendre place dans son intelligence comme si c’était la vérité. Il est trompé et permet ainsi au diable de continuer son œuvre de destruction du couple ; ces mensonges – savamment distillés par l’ennemi – prennent vie dans la réalité naturelle où ils deviennent, en toute bonne foi, réalités visibles. Cette fausse perception donne de la puissance au mensonge et le diable utilise cette fausse croyance pour créer !!

Peut-être que l’ennemi vous a bombardé depuis des années, de pensées fausses concernant la maladie. Peut-être même que ces allégations mensongères ont tellement été assénées que vous êtes tombé gravement malade et que vous êtes proche de la mort.

Quand les premiers assauts ont été portés contre votre intelligence, vous avez résisté courageusement et vous avez refusé de croire ce que vous entendiez… Cependant… maintenant, vous commencez à vous poser quelques questions – à savoir : n’auraient-elles pas en quelque sorte une certaine validité ?! Si ce processus n’est pas immédiatement arrêté, il ne faudra pas bien longtemps avant que vous ne soyez réellement gravement malade dans votre corps.

Ne donnez aucun crédit à ces mensonges et à ces insinuations !!
Comprenez que dès que vous acceptez ces conflits de pensées comme étant quelque chose de juste et de vrai, vous pliez sous les attaques de l’ennemi, vous vous courbez devant lui et vous permettez à ces mensonges de devenir réalité !!
Ainsi, si vous vous ne parlez pas à vous-même, si vous ne prenez pas en charge votre intelligence pour en avoir la maîtrise complète, le processus complet de tromperie travaillera en vous, dans votre vie jusqu’à ce que vous craignez devienne réalité. Quand ceci arrive, vous êtes complètement trompé et séduit.

CONLUSION

Ainsi ces trois choses :

– l’artifice du diable
– le dessein du diable
– la tromperie du diable
sont extrêmement importantes à reconnaître et à comprendre, surtout quand nous désirons étudier la lutte spirituelle.

Récapitulons :

– l’artific du diable methodos nous indique comment le diable opère par un seul chemin, toujours le même
– le dessein du diable noemata nous montre où ce chemin aboutit : notre intelligence qui devient le terrain de jeu privé de Satan. Une fois la route pavée pour arriver à notre intelligence, l’ennemi peut la rendre confuse par le biais des émotions alimentées par les fausses pensées qu’il injecte et que nous tenons comme vraies. Nos perceptions sont faussées et nos croyances le sont aussi.
– la tromperie prend place : nous acceptons ces fausses pensées et ces fausses perceptions comme étant vraies et en toute bonne foi, ce qui leurs permet d’advenir dans notre réalité quotidienne.
Nous sommes entièrement trompés et séduits…

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But, objectif et moyens…

Une PAROLE de VIE pour chaque JOUR…

Le but que nous désirons atteindre par le biais de ces  » Paroles de Vie « , c’est la Vie Abondante que le Seigneur Jésus-Christ a promise pour tous ceux qui ont placé leur confiance en Lui.
Nous avons besoin d’atteindre UN seul but, de poursuivre DIVERS objectifs – qui nous feront avancer vers Lui, et nous devons utiliser les BONS moyens, les seuls qui soient valables pour cette Course, ceux que Dieu a placés devant nous et qu’Il met à notre disposition.

la Vie Abondante
CHRIST en VOUS, l’Espérance de la GLOIRE

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Le Travail de Dieu

Chrétiens ou pas, nous avons tous entendu parler de David, ne serait-ce que par sa victoire sur Goliath…

Comme la plupart des histoires de la Bible, celle de David nous met en face d’une actualité brute dans laquelle l’humanité se façonne et de Dieu présent dans les conditions  » terrestres et humaines « .

Jean 14, 12

Dieu est un travailleur !

Dieu se présente dès le commencement de la Bible, et avant tout, comme un créateur et un fabricant. Il se met à l’ ouvrage pendant six jours et couronne Sa semaine par un jour de repos, le Shabbat.
Dès le départ, le cadre de la spiritualité de la création est posé, avec Dieu comme ouvrier. L’homme et sa femme sont placés dans le Jardin pour le cultiver et s’acquitter des tâches que leur Créateur leur a assignées. Genèse 1, 12, 4 à

Le travail est le premier contexte où va s’exercer notre spiritualité !

Nous sommes Oints pour notre travail !

La vie spirituelle commence réellement quand nous nous mettons au travail : nous sommes Oints de l’Esprit pour assumer notre part dans l’Œuvre de Dieu.

Jésus, au commencement de son Ministère, s’est levé dans la synagogue de Nazareth pour annoncer qu’Il allait se mettre au travail et dire comment Il allait s’y prendre :
l’Esprit du Seigneur est sur moi,
parce qu’Il M’a oint…
Luc 4, 18

Être Oint, signifie dans la Bible, recevoir une mission de Dieu. Une mission, c’est un travail, c’est un emploi : il y a une tâche à accomplir, nous devons l’accomplir, nous pouvons l’accomplir !

L’Onction lie notre travail à Celui de Dieu.
Elle est le sacrement qui lie le Travail de Dieu au nôtre.

Le travail constitue le principal domaine de la tentation.

Dieu est un Artisan, un Fabricant, un Entrepreneur : Il réalise des Choses. Il est Qui Il est. certes, mais Il agit également ; et c’est par Ses Actions que nous savons.

Le travail trouve son origine dans la Parole et l’Action de Dieu et il reflète Sa Nature : quand nous travaillons correctement, nous imitons vraiment Dieu et… il n’y a d’ailleurs qu’un pas à franchir, pour penser que nous sommes comme des dieux : ainsi, nous n’avons plus besoin de Dieu !

C’est dans le cadre de son travail, son métier de roi, que Saül a fait naufrage en tant Oint de Dieu… C’est en accomplissant l’Œuvre que Dieu lui avait confiée, qu’il a perdu sa royauté ! Les conséquences de ses négligences sont beaucoup plus importantes, comparées à celles que David a connues à la suite à sa tentation sexuelle. Saül est tout-simplement disqualifié pour régner…

Malgré les apparences, le travail est une source de tentation beaucoup plus importante que le sexe.

L’espace du travail est le premier contexte où se pratique,

se développe et se cultive la spiritualité ;

c’est le lieu où se vit la Rencontre avec Dieu,

où se pratique l’Obéissance à Jésus-Christ,

où se reçoit l’Esprit…

Qu’est-ce que le Travail Royal ?

Oint par Dieu, David est entré dans son travail royal. Avant, il était berger… Maintenant, il a reçu l’Onction royale et doit accomplir son royal Travail !

Il entre à la cour du Roi et devient son bras droit : un roi au service du Roi. 1 Samuel 19, 21 . L’œuvre de David va se dérouler sur la toile de fond de celle de Saül. Celui-ci était oint mais n’agissait plus en conformité avec son Onction et ne laissait plus son travail être façonné par Elle. L’œuvre pour laquelle Dieu avait oint Saül, cessa de refléter la souveraineté divine et se présenta comme l’expression de la souveraineté de Saül. Le modèle politique de royauté éclipsa le modèle prophétique : le culte et le travail devinrent deux activité séparées, l’une au service de l’autre…

Seul Dieu est souverain et notre travail trouve sa source en Dieu le Créateur.
En quoi consiste le travail royal ?
C’est le travail authentique comme le nomme Eugène PETERSON le travail qui est la Tâche assignée par Dieu à tout un chacun, la Mission précise qui lui est confiée.

Tout véritable travail, confié par Dieu, peut être nommé ainsi, car il a quelque chose de commun avec Celui de Dieu. Le travail découle du Dieu souverain et Le reflète ; c’est précisément par Son travail que Dieu a manifesté Sa souveraineté, un Travail Royal.

Celui-ci consistait :

à mettre de l’ordre dans le chaos initial,
à protéger le caractère sacré des choses et des êtres,
à libérer des victimes de l’injustice, du malheur et la misère,
à accorder le pardon aux condamnées et damnés
à guérir les malades,
à sanctifier les peuples et les pays

par la Présence du peuple de Dieu.

La Souveraineté de Dieu n’est pas une notion abstraite :
Elle est agissante et Se manifeste par le travail.
Notre travail doit être une extension de cette Souveraineté
et notre participation à Celle-ci.

Alors nous accomplirons le Travail Royal qui nous est confié

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Croire pour obéir

Venez à Moi,
vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés,
et Moi, Je vous donnerai du repos.
Prenez Mon joug sur vous et recevez Mes instructions,
car Je suis doux et humble de cœur ;
et [alors] vous trouverez du repos pour vos âmes.
Matthieu 11 : 28-29

Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive !
Jean 7 : 37
Venez à Moi….
Prenez Mon joug sur vous et recevez Mes instructions !
Matthieu 11 : 28-29
Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu,
Il vous conduira dans toute la Vérité :
.. et Il vous annoncera les choses qui vont arriver….
Jean 16 : 13-14

….mais le Consolateur, l’Esprit Saint,
que le Père enverra en Mon Nom,
Lui,
vous enseignera toutes choses.
Jean 14 : 26

Et Jésus leur dit :
Moi, Je suis le Pain de vie.
Celui qui vient à Moi n’aura jamais faim ;
et celui qui croit en Moi n’aura jamais soif.
Jean 6 : 35

Tous ceux que le Père me donne viendra à Moi,
et Je ne mettrai point dehors celui qui vient à Moi.
Jean 6 : 37

Nul ne peut venir à Moi, à moins que le Père qui M’a envoyé ne l’attire
et lui donne la faim pour venir à Moi ;
et Moi, Je le ressusciterai au dernier jour.
Jean 6 : 44

Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive !

Jean 7 : 37

Il est écrit dans les prophètes :
 » Et ils seront tous enseignés de Dieu ».
Quiconque donc a entendu le Père et a appris de Lui
vient à Moi !
Jean 6 : 45

Celui qui vient à Moi, et qui écoute Mes paroles et qui les fait [pratique, obéit] :
Je vous montrerai à qui il est semblable
.Il est semblable à un homme qui bâtit une maison,
qui a foui et creusé profondément, et a mis un fondement sur le roc :
mais une inondation étant survenue, le fleuve s’est jeté avec violence contre cette maison,
et il n’a pu l’ébranler,
car elle avait été fondée sur un Roc.
Luc 6 : 47-48

Si quelqu’un M’aime, il gardera Mes Paroles
[il M’obéira, pratiquera Mes enseignements],
et Mon Père l’aimera ;
et Nous viendrons à lui, et Nous ferons Notre Demeure chez lui.
Jean 14 : 22-23

Si vous demeurez [continuez] dans [l’obéissance à] Ma Parole
alors vous êtes en effet Mes disciples ;
et [alors] vous connaîtrez la Vérité,
et la Vérité vous affranchira.
Jean 8 : 31-32

Écoutez et obéissezà Ma Voix,
et Je serai votre Dieu, et vous serez Mon Peuple.
Jérémie 7 : 23

Quiconque est de la Vérité, écoute Ma Voix.
Jean 18 : 37

Et Jésus leur dit :
Moi, Je suis le Pain de Vie.
Celui qui vient à Moi n’aura jamais faim ;
et celui qui croit en Moi n’aura jamais soif !
Jean 6 : 35

L’homme ne vivra pas de pain seulement,
mais de toute Parole qui sort de la Bouche de Dieu.
Matthieu 4 : 4

Ne reconnaissez-vous pas à l’égard de vous-mêmes
que Jésus Christ est en vous ?
2 Corinthiens 13:5

…auxquels Dieu a voulu donner à connaître quelles sont
les Richesses de la Gloire de ce mystère parmi les nations,
c ‘est-à-dire
Christ en vous l’Espérance de la Gloire !

Colossiens 1 : 27

Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu
et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
1 Corinthiens 3 : 16

J’habiterai en eux et Je marcherai en eux ;
et Je serai leur Dieu,
et eux seront Mon Peuple.
2 Corinthiens 5 : 1

L’Onction que vous avez reçue de Lui
demeure en vous,
et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ;
mais comme Son Onction vous enseigne toutes choses,
et qu’Elle est véritable
et qu’Elle n’est point un mensonge,
et même
comme Elle vous l’a enseignés,
demeurez en Lui !
1 Jean 2 : 27

Ils seront tous enseignés de Dieu.
Jean 6 : 45

L’Éternel est bon et droit ;
c’est pourquoi Il montrera aux pécheurs la Voie.
Il guidera les humbles dans ce qui est juste,
et Il leur enseignera Sa Voie.
Psaumes 25 : 8-9

Je t’instruirai, et Je t’enseignerai
le chemin où tu dois marcher ;
Je te conseillerai,
ayant Mon œil sur toi.
Psaumes 32 : 8

Arrêtez, et sachez que Je suis Dieu !
Psaume 46 : 10

Que toute chair fasse silence
devant l’Éternel !
Zacharie 2 : 13

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Moyens spirituels… pour être UN vainqueur

10 Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la Puissance de Sa Force !
11 Revêtez-vous de l’Armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable :
12 car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais
– contre les principautés,
– contre les autorités,
– contre les dominateurs de ces ténèbres,
– contre la puissance spirituelle de méchanceté
qui est dans les lieux célestes
13 C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu,afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme.
14 Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de la vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice,
15 et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix;
16 par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant.
17 Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu;
18 priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints19 et pour moi, afin qu’il me soit donné de parler à bouche ouverte pour donner à connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile,20 pour lequel je suis un ambassadeur lié de chaînes, afin que j’use de hardiesse en Lui, comme je dois parler… Épitre aux Éphésiens 6

L’Apôtre Paul a eu toute liberté d’observer le Soldat Romain durant ses années de captivité, puisqu’en tant que
citoyen romain, il n’était pas enchainé au sol dans une cellule mais attaché à un Soldat et entouré de gardes – eux aussi soldats. Il a eu tout loisir de regarder, de parler, de méditer… sur l’équipement du Soldat.
Pour pouvoir bien appréhender les Choses Spirituelles dont il nous parle, nous allons dans un premier temps regarder les choses naturelles et visibles qui nous les feront comprendre.

Les armes et protections du soldat romain

Soumis a un entraînement continuel, les soldats romains manient les armes avec une surprenante agilité.
Les légionnaires disposent du gladius et du pilum.
– Le gladius est une épée à double tranchant, longue de 50 cm et assez large. On la porte sur le côté droit :
ainsi, en la sortant du fourreau, on ne gêne pas le bras gauche qui soutient le bouclier.
– Le pilum, lui, est une lance de bois, mince et légère, d’un mètre cinquante de long. On peut la lancer à 20 ou 25 m
devant soi. Sa pointe munie de deux crochets, se fiche aisément dans le bouclier de l’ennemi. Le pilum a été emprunté aux Samnites, guerriers qui vivaient dans l’Italie centrale. Il est composé de trois parties : un manche en bois, une pointe en métal et, entre les deux, une cheville qui se brise en se fichant dans le bouclier et déséquilibre l’adversaire.
Les vélites sont moins chargés. Cette infanterie légère manie l’arc, la fronde, et le javelot, sorte de lance beaucoup plus courte que le pilum, et terminée par une pointe de fer très effilée.
Les cavaliers attaquent à l’épée et à la lance

Il y a aussi des armes défensives.
– Sur la tête, un casque de peau renforcé de lames de métal .
– Sur le buste et le dos , une cuirasse de cuir ; plus tard, le soldat portera une sorte de cotte de mailles faite de petites lamelles de cuivre ou de fer,
disposées comme des écailles de poisson.
– Au bras gauche, un bouclier en bois couvert de peaux de bœuf, pièce de 1,40m de haut et de 90cm de large, dont le centre offre une curieuse saillie en métal : son but était de faire dévier les traits ennemis. Au début, le soldat était moins bien protégé : son bouclier était en cuivre, mais plus petit et rond.
Les Romains empruntaient aux vaincus ce qu’ils avaient de bon : telle ou telle pièce d’armement, par exemple. Ainsi, leur courte épée, le glaive, venait d’Espagne. Ils utilisèrent plusieurs types de cuirasses. La plus commune, est dite « articulée », ou « à lamelles »de cuivre ou de fer,disposées comme des écailles de poisson.
– Aux jambes, des jambières en bronze ;.

Le port du ceinturon était interdit aux « bleus » : c’était le privilège du vrai soldat ; on y attachait le glaive et un poignard. Les médailles, des plaques de métal décorées, étaient fixées sur la cuirasse.
Par-dessous, une chemise en tissu, qui se terminait par une sorte de petite jupe, et une veste en cuir. Un autre modèle était constitué par une veste en cuir recouverte d’écailles de métal ; on connaissait aussi la cotte de mailles, faite de fils de fer tressés.
Les auxiliaires recevaient une épée plus longue que celle des légionnaires, et parfois une lance également plus longue que le pilum (javelot de l’infanterie romaine).

Les Armes et Protections du Soldat de l’Éternel des Armées

Dans l’ordre où cela nous est présenté en Éphésiens 6… C’est l’Armure de Dieu :  » de Dieu « , c’est un génitif complément du Nom, ce qui veut dire que c’est l’Armure appartenant à Dieu… Il s’agit de la Sienne !
1. La Ceinture
2. La Cuirasse
3. Les Chaussures
4. Le Bouclier
5. Le Casque
6. L’Épée
7. La Lance

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Le bonheur de patienter en Lui

S’ATTENDRE à DIEU, C’EST UN STYLE DE VIE…

Le Seigneur Jésus m’a parlé sur un ton sévère et dit :

« Quand il s’agit de chercher Ma face, Je déteste la suractivité ! »

Nous ne pouvons pas développer la capacité d’entendre le Seigneur si nous n’avons pas d’abord appris à L’attendre !

» Arrêtez, et sachez que Je suis Dieu ! «

Cette «attente» doit s’expérimenter dans des temps mis à part pour être seul avec Lui.

« Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point. » Ésaïe 40 ; 31

Je domine sur les nations, Je domine sur la terre.
L’Éternel des armées est avec nous, le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite.» Psaume 46 ; 10-11

Ces moments doivent avoir une place dans notre vie quotidienne. Cette quête ne se produit pas par hasard ou de temps à autre. C’est un style de vie !

« Mon cœur dit de Ta part : Cherchez Ma Face ! Je cherche ta Face, ô Éternel ! » Psaume 27. 8

Chercher la face de Dieu est une recherche continue. C’est une question d’attitude d’esprit qui s’élève vers le Seigneur.

Notre cœur doit être attentif à Sa présence et nos oreilles doivent être ouvertes à Sa voix. Nous devons continuellement vivre dans une attitude d’adoration pour entendre et obéir à la direction de l’Esprit. Il est essentiel que nous nous abandonnions.

« Il s’appliqua à rechercher Dieu pendant la vie de Zacharie, qui avait l’intelligence des visions de Dieu ; et dans le temps où il rechercha l’Éternel, Dieu le fit prospérer » 2 Chroniques 26, 5

L’Esprit de vérité cherche des chrétiens dont le cœur est assoiffé et qui sont désespérés d’entendre et d’obéir à la Voix de Dieu, pour suivre l’Agneau de tout leur être, c’est-à-dire ceux qui Le connaissent personnellement et ont reçu une compréhension de ses voies (1 Corinthiens 2 ; 6, 7).

Nous ne pouvons vraiment mûrir spirituellement qu’en Le connaissant personnellement. Et comment Le connaissons-nous de cette manière ? En passant du temps dans Sa présence, notre vision de la vie prend une tout autre dimension (2 Corinthiens 3 ; 18).

Nous devons prêter attention au fait de nourrir notre âme et de nous assurer que notre esprit n’est pas anémique et sous-alimenté.

Comment procédons-nous ?

En demeurant continuellement dans la sagesse et la direction de la Parole de Dieu ! Il promet que si nous Le cherchons, notre récompense sera grande.

« J’aime ceux qui M’aiment,et ceux qui Me cherchent me trouvent ! Avec Moi sont la richesse et la gloire, les biens durables et la justice. Mon Fruit est meilleur que l’or, que l’or pur, et Mon produit est préférable à l’argent. Je marche dans le chemin de la justice, au milieu des sentiers de la droiture, pour donner des biens à ceux qui M ’aiment,et pour remplir leurs trésors. » Proverbes 8 ; 17-21

COMMENT NOUS ATTENDRE AU SEIGNEUR ?

Il est impératif que nous apprenions comment mieux nous abandonner à l’Esprit de Dieu et comment être dirigés par Lui. Notre être guidé par l’Esprit signifie que nous avons gagné une appréciation et un respect pour Sa Présence. Ceci commence en méditant les Écritures de façon que nous puissions transmettre une vraie révélation de la Parole de Dieu à ceux qui cherchent à Le connaître.

Quand j’étudie les Écritures, je permets à la Parole d’entrer en moi et moi en elle. Je me vois moi-même dans les situations décrites dans ses pages (Hébreux 4, 12).

Être guidé par l’Esprit sans paroles est le résultat d’une relation active avec Jésus, dans laquelle Sa présence nous habite alors que nous demeurons en Lui, connaissant Son Esprit au travers d’une profonde perception intérieure de notre esprit.

Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, J’aurai le regard sur toi. Psaume 32 ; 8

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Bénissez et ne maudissez pas !

 

La première fonction du Sacrificateur est le Service de Dieu, qui consiste le matin et le soir à offrir à l’Éternel ce qui Lui revient ET de bénir le peuple !

Pierre va nous le rappeler :

« …vous êtes un Sacerdoce Royal… »

« …bénissant ,
car vous avez été appelés à cela

afin que vous héritiez de la Bénédiction ! »

1 Pierre 2, 9 & 1 Pierre 3, 9

Nos familles sont toujours le premier lieu d’exercice du Ministère que Dieu nous confie. Apprenons donc à bénir nos familles… selon le modèle qui nous est donné en Nombres 6, 22…

J’étais un jour dans une rencontre pastorale et je retrouvai une femme, connue plusieurs années auparavant. Je savais qu’elle avait traversé un drame dans sa vie : son mari avait disparu brusquement et les recherches depuis près de trois ans, étaient restées infructueuses. Elle-même avait vécu une hospitalisation psychiatrique et « on » lui conseillait de divorcer pour être « libérée de cette situation traumatisante »… car son mari se trouvait tout près de la retraite et les complications administratives s’ajoutaient aux souffrances morales !
J’avais souvent prié pour elle sans savoir ce qu’elle était devenue et voilà qu’elle était là… et nous servait le café ! Nous avons parlé : elle était prête à pardonner à son mari et prête aussi pour entrer dans la guérison du cœur que Dieu voulait pour elle. Nous avons ensuite abordé ensemble la puissance de la Bénédiction en prenant le modèle de Nombres 6, 22. Et cette femme s’est mise à bénir son mari, là où il se trouvait ! Cela a été un vrai combat pour prononcer ces paroles de Bénédiction toutes simples, mais elle a persévéré.

Quelques mois plus tard, je reçois un appel téléphonique : j’apprends alors de sa bouche, que trois semaines après avoir béni quotidiennement son mari,elle avait, par hasard (!) retrouvé dans une poche de vêtement, un numéro de téléphone… Elle a composé ce numéro… et son mari était au bout du fil ! Il attendait cet appel : Dieu avait pendant ce temps-là, travaillé son cœur… La restauration et la « re-construction » de ce couple (et de sa famille) est actuelle et tous deux servent le Seigneur. Gloire à Dieu !

Nous étions « hébergés » dans une église pour notre rencontre de Ministères Itinérants. L’atmosphère était lourde et la marque d’un drame était palpable. C’était la première fois que je me trouvai dans cette église que je ne connaissais pas. Le soir, avant la réunion publique à laquelle nous devions participer, je me suis jointe au groupe d’intercesseurs préparant cette réunion, groupe de quelques femmes pitoyables mais persévérantes en Dieu. Impossible pour moi de prier tellement l’oppression est prégnante et je laisse les autres s’exprimer…

Les prières dont je suis le témoin portent toutes sur des problèmes très graves de santé, plusieurs cancers de jeunes femmes et d’enfants de l’église ! Alors tout s’éclaire pour moi : les hommes, les chefs des famille ne sont plus les protections qu’ils doivent être ! Je dénonce une situation malédiction de paroles (critiques, calomnies etc.) Tout en parlant, je vois ces femmes éclater en pleurs les unes après les autres, et me mettre au courant de la situation actuelle :

  1. des critiques acerbes d’autres chrétiens de leur ville avaient tout détruit ;
  2. le couple pastoral, éclaté depuis quelques semaines, avait quitté l’église et mis leur maison en vente,
  3. la communauté était complètement défaite,
  4. les hommes des familles étaient devenus rétrogrades ou avaient tout abandonné…

Que faire ?
La secrétaire de l’église avait « par hasard » dans son sac,le registre des noms des familles de la communauté. Nous avons alors « saisi », un par un, chaque chef de famille (– qu’il fasse partie de l’église ou non !) avec sa famille, dans la Bénédiction Sacerdotale…

Nous n’avons pas prié de façon traditionnelle, en mendiant quelque soulagement à Dieu, mais nous avons proclamé la Bénédiction de Dieu sur eux, en tant que sacrificateurs de l’Éternel. La réunion a démarré ce soir-là avec beaucoup de retard et a été glorieuse.

Plusieurs mois plus tard, je rencontre l’une de ces femmes qui me témoigne :

  1. le couple pastoral avait été restauré et rétabli dans le ministère puissant que Dieu leur avait confié,
  2. l’église s’était tellement multipliée qu’elle avait dû changer de local et
  3. la Bénédiction de Dieu reposait sur les familles de façon spéciale et remarquable…

Dieu a dit : « Moi, Je les bénirai ! »

Ce que Sa Bouche dit, Sa Main l’accomplit !!
Bénissez les hommes de vos familles !

Ce sont les chefs et dans le Nouveau Testament, le mot pour chef, veut dire « tête, premier » et non « maître ou patron »… Selon l’Ordre de Dieu, le chef ou la tête de la femme, c’est l’homme. Lorsque la tête va bien, tout le corps est dans le bien-être. Pourquoi cela ?
Parce que c’est un type de Christ et l’Église et l’Apôtre Paul va dire :

« ce Mystère est grand ! »

« …le mari est le chef (kephale = tête) de la femme, le Christ est le Chef la Tête de l’Église qui est son Corps, et dont Il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi le sont à leur mari en toutes choses. »
Éphésiens 5, 22-24

Si la tête est en bonne santé, tout le corps s’en ressent : c’est une évidence !L’Onction repose sur la Tête et Elle coule ensuite sur tout le Corps… Si l’homme est à sa place, celle que Dieu veut pour lui dans son foyer, le corps – (la femme et les enfants) – bénéficiera de la Bénédiction qui repose sur lui.

Si l’Homme est béni, sa Famille l’est aussi !

Le premier fruit de la Bénédiction, c’est la Repentance, c’est-à-dire la capacité de voir les choses comme Dieu les voit et de recevoir ensuite, de la même façon, Ses solutions – en vue d’une pleine Restauration.
Comprenez combien la Bénédiction des chefs de famille est primordiale ! Un homme qui est béni devient lui-même Bénédiction !!!

C’est lui qui est pré-éminent dans l’ordre de Dieu.
Parents, bénissez vos fils, futurs chefs – têtes – de leur foyer !
Beaux-parents, bénissez vos gendres et vous constaterez le bonheur de vos filles !Ne le faites pas comme une recette : ce serait une insulte envers Dieu, mais comme un privilège qui vous est donné en tant que génération précédente, « les Pères » dont parle l’Apôtre Jean, transmettant la Bénédiction même de Dieu ! Considérez l’attitude d’Isaac avec ses fils et la valeur de sa Bénédiction paternelle, qu’il transmet de la part de son Dieu !
L’Occident en a perdu le sens – tout comme il a perdu le sens de l’Alliance ! Dieu n’a pourtant pas changé ! Il est le Même, Il Se nomme le Dieu de l’Alliance, le Dieu de Toutes Bénédictions !!

Il est dit dans la Parole qu’Adam a transgressé l’Alliance… Cela n’est pas dit d’Ève.
A la Création, Dieu » le » créa, Il fit Alliance avec l’Homme – mais il est dit qu’Il » les » bénit ! L’Alliance et la Bénédiction ne sont pas séparables. La vie d’Alliance nous permet d’être ces Sacrificateurs qui peuvent s’ acquitter de leur Tâche première, bénir le peuple !

Attention !
Si je ne vis pas cette Vie d’Alliance avec mon Dieu – et par voie de conséquence avec mes frères,je suis dans l’incapacité totale de bénir, même lorsque je prononce des Paroles de Bénédiction… Je vais maudire – ou médire… ce qui apportera la mort et non la Vie !

Intercesseurs, bénissez les hommes de votre pays !

La Famille est la cellule de base de la société, telle que Dieu l’a voulue. Les pères, dans l’ordre de Dieu, ont une importance toute particulière pour donner leur identité aux enfants et les faire grandir en les « détachant » de leur mère. Dieu se nomme « le Père de toutes les familles de la terre » et c’est effectivement Lui qui nous donne notre identité d’Enfant du Père, nous séparant de nos structures ecclésiales « maternelles » afin de devenir des Fils accomplis,

à son Image, selon Sa ressemblance.

En bénissant – de la part de Dieu – les hommes de notre pays, spécialement ceux qui sont « haut-placés », nous permettons à ces hommes de prendre la place pour laquelle ils sont venus au monde. Ils remplissent alors le Propos de Dieu dans leur vie, ce pourquoi ils sont nés dans cette génération et dans ce lieu – qu’ils en soient conscients ou non. Cf. Cyrus ou Nebuchadnetsar, par exemple…
Nous sommes faits à l’image de Dieu ! Dieu a crée le monde par Sa Parole et nous… nous jugerions notre parole inutile ou impuissante alors que nous sommes mandatés par le Dieu des Cieux pour Bénir ???
« Ouvre ta bouche toute grande et Je la remplirai… »

La Bénédiction Sacerdotale, dite d’Aaron est un modèle de Bénédiction,

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